120.000 infections par an ! Justifiez ce que vous déclarez, M. Koudebi.
Quand quelqu’un va chercher le corps d’un parent décédé et commence par faire des cérémonies en touchant le corps, il contracte les maladies qui ont tué ceux avec qui il a séjourné à la morgue. Les employés de morgue n’ayant pas les gants appropriés, touchent le corps, le cercueil sans produit de désinfection avant de passer à la livraison. Ainsi, les porteurs de cercueil courent le risque de contracter toutes les maladies qui ont tué les corps que les employés de morgue ont manipulé sans précautions. Malheureusement, les cercueils aussi ne sont pas aux normes. Ils n’ont pas de plastiques biodégradables étanches au fond pour empêcher les écoulements. Ce qui fait que dans ces conditions, quand on fait l’exposition des corps pendant deux jours, les lits mortuaires sont souvent imbibés de liquides contagieux, de sécrétions qui ont tué tous les corps avec qui il a séjourné. Or, malheureusement, les pompes funèbres vont laver au pressing ces lits mortuaires imbibés de liquides contagieux et de sécrétions. D’où, sans aller à une exposition mortuaire, vous courrez le risque de contracter les infections d’un mort si vous avez la malchance d’envoyer vos effets dans des pressings qui par coïncidence recevaient en même temps, la chapelle ardente qui a servi à faire une exposition du corps. Voilà la chaîne qui est aujourd’hui responsable de 120.000 infections, contaminations défunts-vivants et de l’équivalent de 50.000 morts en trop qu’on est en train de s’efforcer de réduire au Bénin.
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