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Procès de Laurent Mètongnon : une guéguerre d’avocats fâche le juge Azo

Procès de Laurent Mètongnon : une guéguerre d’avocats fâche le juge Azo

Suspendue et renvoyée au 03 juillet prochain,  l’audition Laurent Mètongnon et ses co-accusés dans l’affaire des rétro-commissions à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a été perturbée ce mardi 5 juin  par une guéguerre d’avocats qui a irrité le juge Rodolphe Azo.

Suspendue et renvoyée au 03 juillet prochain,  l’audition Laurent Mètongnon et ses co-accusés dans l’affaire des rétro-commissions à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a été perturbée ce mardi 5 juin  par une guéguerre d’avocats qui a irrité le juge Rodolphe Azo.

cour-appel-cotonou-justice Perturbation au procès de Laurent Mètongnon et ses co-prévenus

Perturbation à l’audition de Laurent Mètongnon et ses co-prévenus au tribunal de première instance de Cotonou ce mardi 5 juin 2018. S’il le procès est renvoyé au 03 juillet prochain, prolongeant d’un mois le séjour carcéral des mis en cause, c’est à cause d’un coup de colère du juge Rodolphe.

Tout est parti d’une question de Me Bastian Salami, avocat de la partie civile à l’adresse au prévenu Romain, Boko, l’ancien directeur général de la Banque internationale du Bénin (BIBE). L’avocat a posé à voix basse, des questions au prévenu. Ce que ses collègues lui ont reproché l’appelant à poser ses questions à haute voix pour toute l’audience. Les échanges houleux entre les avocats ont amené le juge Azo à suspendre l’audience. Mais, à la reprise, la même scène s’est reproduite créant une confusion au prétoire. Ce que le juge Rodolphe Azo n’a pas apprécié et a décidé de renvoyer le procès au 03 juillet prochain.

Interrogé sur ce qui s’est passé,  Me Aboubakar Baparape, président du collectif des avocats de Laurent Mètongnon a minimisé la guéguerre qui a éclaté. « Je ne dirai pas qu’il y a eu incident. Non, entre avocat,  c’est des choses qui arrivent au prétoire » a tempéré l’avocat. Pour lui, le juge a délibérément décidé de renvoyer le dossier au lieu de rappeler les avocats à l’ordre. « Il aurait pu dire non, les avocats n’ont qu’à aller à leurs places pour prendre son ok et imposer le silence » a apprécié Me Aboubakar Baparape. De façon générale, il retient que « Les débats ont commencé effectivement  par l’interrogatoire de l’ancien directeur de la BIBE. Au cours de sa déposition, le président a renvoyé à la grande surprise de nous tous ».