BIEN-ETRE

Procréation : l'infertilité touche davantage d'hommes et de femmes (rapport OMS)

04 avril 2023

Aimé Akéké

( words)

Dans un rapport publié, mardi 4 avril 2023, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) indique que l'infertilité touche de plus en plus d'hommes et de femmes.

Image d'illustration

Au moins une personne sur six dans le monde est touchée par l’infertilité. C’est ce qui ressort du rapport publié, mardi 4 avril 2023, par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). L’infertilité est une maladie du système reproducteur masculin ou féminin, définie par l’incapacité d’obtenir une grossesse après 12 mois ou plus de rapports sexuels réguliers non protégés.

D'après le rapport, la question concerne "environ 17,5 % de la population adulte et les taux sont comparables que les pays soient à revenu élevé, intermédiaire ou faible". Les enquêteurs estiment que "cela devient alors un problème sanitaire majeur dans tous les pays et dans toutes les régions du monde". Pour l'OMS, il est donc impérieux d’accroître l’accès à des soins de fertilité abordables et de haute qualité pour ceux qui en ont besoin.

 Selon Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS le rapport révèle que l’infertilité ne fait pas de discrimination. « La proportion même de personnes touchées montre la nécessité d’élargir l’accès aux soins relatifs à la fertilité et de veiller à ce que cette question ne soit plus mise de côté dans la recherche et les politiques de santé, afin que des moyens sûrs, efficaces et abordables d’atteindre la parentalité soient disponibles pour ceux qui le souhaitent », a-t-il souligné.

De son coté, Pascale Allotey, directrice, à l’OMS, du Département Santé dont fait partie le Programme spécial de recherche, de développement et de formation à la recherche en reproduction humaine (HRP) a indiqué que des millions de personnes sont confrontées à des coûts de santé catastrophiques après avoir cherché à obtenir un traitement de l’infertilité. Cela pose, selon ses explications, une question d’équité majeure.

« De meilleures politiques et un meilleur financement public peuvent améliorer considérablement l’accès au traitement et empêcher les ménages les plus pauvres de tomber dans la pauvreté » croit-elle.