Le président du Burkina, le Colonel Ibrahim Traoré
Ouagadougou ne trouve pas opportun de donner des clarifications à Paris. Interrogé sur la situation au Burkina Faso, où les autorités de la transition exigent le départ des forces françaises dans le délai d’un mois, le président Emmanuel Macron a dit, dimanche 22 janvier, attendre des « clarifications » de la part de son homologue burkinabé, Capitaine Ibrahim Traoré.
Le président Macron évoque une « grande confusion » dans les informations qui ont circulé après l’annonce par la presse, samedi 21 janvier, de la dénonciation par le gouvernement burkinabé de l’accord qui régit depuis 2018, la présence des Forces armées françaises sur son territoire.
« Au stade actuel, nous ne voyons pas comment faire plus clair que cela », a réagi Jean-Emmanuel Ouédraogo, le porte-parole du gouvernement bukinabé à la déclaration du président français.
Particulièrement sur la demande du départ des forces françaises du Burkina Faso, le porte-parole précise qu'il « ne s’agit pas de la fin des relations diplomatiques entre le Burkina Faso et la France ».
La France détient un contingent de près de 400 forces spéciales, force Sabre au Burkina Faso.

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