Pas de retour à la case prison pour une veuve de 58 ans. Le tribunal de Cotonou statuant en matière criminelle en première instance a rendu, mardi 9 août 2022, son verdict dans une affaire de coups mortels. L’accusée, une veuve, est poursuivie pour coups mortels sur son mari. La prévenue a écopé de 5 ans de prison dont 2 fermes. Ayant déjà fait plus de deux ans en prison avant de bénéficier d’une liberté provisoire en 1994, la veuve est donc libre. Ce verdict aurait pu être connu le 15 juillet 2022. Mais ce jour-là, alors qu'elle était à la barre, l'accusée est tombée évanouie.
Une dispute avec sa fille consanguine qui tourne mal
Les faits se sont produits le 26 novembre 1990 à Allada. L’accusée, une revendeuse de produits divers, est rentrée ce soir du 26 novembre. N’étant pas contente de voir ses enfants être servis dans un récipient destiné à recueillir les urines, elle interpelle sa fille consanguine (une fille de sa coépouse). Une dispute a éclaté entre la fille (19 ans au moment des faits) et la mise en cause. Cette dispute s’est transformée en altercations.
En voulant lancer un bois à la fille, l’accusée blesse à la tête son mari qui venait séparer les deux protagonistes. Transporté d’urgence à l'hôpital d'Allada, puis au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou, le mari succombe. Au moment des faits, la prévenue avait 25 ans. Elle a été arrêtée en 1991 et bénéficie d’une liberté provisoire en 1994.
A la barre le vendredi 15 juillet 2022, elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Le ministère public, représenté par Adam Bonglé avait requis une peine de 8 ans de prison contre l’accusée.
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