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Témoignages: "Voix des travailleuses migrantes du Bénin"

Témoignages: "Voix des travailleuses migrantes du Bénin"


La plateforme Multiacteurs, la fondation Friedrich Ebert et le réseau syndical migrations méditerranéennes subsahariennes (RSMMS) ont procédé au lancement, vendredi 14 octobre 2022, du livre "Voix des travailleuses migrantes du Bénin". La cérémonie a eu lieu à la bourse du travail à Cotonou.

La plateforme Multiacteurs, la fondation Friedrich Ebert et le réseau syndical migrations méditerranéennes subsahariennes (RSMMS) ont procédé au lancement, vendredi 14 octobre 2022, du livre "Voix des travailleuses migrantes du Bénin". La cérémonie a eu lieu à la bourse du travail à Cotonou.

bCouverture du livre "Voix des travailleuses migrantes du Bénin"

Que vivent les migrantes béninoises au-delà de nos frontières ? La plateforme Multiacteurs, la fondation Friedrich Ebert et le RSMMS ont lancé, vendredi 14 octobre 2022, le livre "Voix des travailleuses migrantes du Bénin". La cérémonie de lancement de l’ouvrage s’est tenue à la bourse du travail de Cotonou.

En 80 pages, des témoignages de quatre béninoises ont été présentées. Dans le livre, apprend Yan Colince, présentateur de l'ouvrage, Aïchatou, une jeune béninoise raconte son enfer au Liban. Nassiratou, âgée de 16 ans, s'est aventurée en Koweït. Elle y a été victime de violences. « Je dormais à la cuisine, je me réveillais encore plus tôt, je me couchais encore plus tard », raconte-t-elle. Elle confie également avoir travaillé à crédit pendant plusieurs mois à cause du Covid-19. « Dès le début de la pandémie, je touchais difficilement mon salaire. Plus le temps passait, plus difficile c'était pour moi de percevoir mon salaire », se souvient la jeune femme. Grâce à son employeur, Nassiratou est rentrée au bénin en 2020. Malgré sa mésaventure, la Béninoise nourrit toujours l'envie de retourner au Koweït.

Après le lancement officiel de l'œuvre, un panel a été tenu. Pour thème : "femmes béninoises et migration : quels risques", le panel a été modéré par la journaliste Rachida Houssou. Des responsables de la plateforme multiacteurs de la migration au Bénin (PMB) dont son Secrétaire Général, la représentante de la fondation Friedrich Ebert et la représentante de l'Union des ressortissants de la CEDEAO étaient les panélistes.

panel-bourse-travail-travilleuses-migrantes-beninVue du panel

Les panélistes ont abordé plusieurs aspects notamment les solutions. L'une d'entre elles a été la participation des médias. Ils ont été invités à l'organisation d'émissions spécialisés dans le domaine. Les panélistes ont également mis l'accent sur l'action du gouvernement éthiopien sur la question de la migration. L’Éthiopie, ont-ils fait savoir, a signé des accords avec les pays dans lesquels ses ressortissants vont. Les Éthiopiennes ne sont pas traitées de la même manière que les Béninoises. Les panélistes ont imploré le gouvernement béninois de faire de prendre des mesures dans ce sens.

Après les interventions des panélistes, la parole a été donnée aux invités pour poser des questions ou faire des contributions. Certains ont proposé des pistes de solutions à ce phénomène. Mais d’autres disent ne pas comprendre les motivations de ces femmes qui cherchent à migrer à nouveau malgré tout. La représentante du ministère des Affaires Sociales a exposé les actions allant dans le cadre d'aide des migrantes béninoises. Beaucoup d'invités ont cherché à connaître les raisons, des femmes Béninoises, à vouloir migrer à nouveau.