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Guinée : saisie record de plus 10 000 sacs de riz impropre à la consommation

Guinée : saisie record de plus 10 000 sacs de riz impropre à la consommation

En Guinée, les agents de l’Office national de contrôle de qualité ont démantelé un réseau de trafic de riz reconditionné impropre à la consommation. L’opération menée a permis une saisie record de plus de 10 000 sacs de riz.

En Guinée, les agents de l’Office national de contrôle de qualité ont démantelé un réseau de trafic de riz reconditionné impropre à la consommation. L’opération menée a permis une saisie record de plus de 10 000 sacs de riz.

Vue du riz impropre à la consommation dans un entrepôt en Guinée

Vue du riz impropre à la consommation dans un entrepôt en Guinée

Gros coup de filet de l’Office national de contrôle de qualité en Guinée. Cet office sous tutelle du ministère du commerce, de l'industrie et des Petites et moyennes entreprises (PME) a démantelé un réseau de trafic de riz reconditionné impropre à la consommation.  La consommation d'un tel riz peut être source d'intoxication alimentaire. L’opération de démantèlement a eu lieu lundi 26 août 2024 dans une ferme, située dans la commune de Manéah. 

 

Des étapes ont précédé le démantèlement du réseau présumé “hors la loi”, selon le point fait par le ministère guinéen du commerce, de l'industrie et des petites et moyennes entreprises  sur sa page Facebook. Dans la semaine du 19 au 25 août 2024, les enquêtes de l’inspection générale de l’Office national de contrôle de qualité (ONCQ) ont permis de mettre la main sur 10 000 sacs de riz pourri emmagasiné dans deux entrepôts située dans une ferme. 

Vue de l'un des entrepôts contenant des sacs de riz impropre à la consommation

 

« Ce riz pourri était reconditionné dans des sacs de marques très prisées, puis mis sur le marché guinéen, destiné à la consommation humaine», informe le ministère du commerce. La possibilité que certains de ces sacs de riz impropre à la consommation aient déjà été exportés de la Guinée vers les autres pays de l’Afrique de l’Ouest n’est pas exclue. 

 

«Face à ce véritable problème de santé publique», les entrepôts ont été mis sous scellé par les agents de police sous l’ordre des autorités du ministère du commerce. Le représentant du procureur près du tribunal de première instance de Coyah, Mohamed Aly Condé, a annoncé «l’ouverture d’une information judiciaire contre les auteurs de ce crime, qu’il qualifie d'empoisonnement de la population », rapporte le compte rendu publié par le ministère.

 



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