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Variole de singe : l’OMS lance un plan stratégique mondial de plus de 80 milliards de Fcfa

Variole de singe : l’OMS lance un plan stratégique mondial de plus de 80 milliards de Fcfa

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé lundi 26 août 2024 un plan stratégique mondial d’une valeur de 135 millions de dollars (soit plus de 80 milliards de Fcfa ) pour enrayer la propagation du Mpox, nouveau variant de la variole du singe.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé lundi 26 août 2024 un plan stratégique mondial d’une valeur de 135 millions de dollars (soit plus de 80 milliards de Fcfa ) pour enrayer la propagation du Mpox, nouveau variant de la variole du singe.

Cas de variole du singe en RDC

Cas de variole du singe en RDC

Comment endiguer l’épidémie du Mpox qui secoue le monde ? C’est la grosse interrogation à laquelle tente de répondre depuis quelques semaines déjà l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Depuis le 14 août 2024, elle a déclaré l'épidémie de Mpox une « urgence de santé publique de portée internationale ».

 

L’Agence sanitaire mondiale de l’ONU a alors réfléchi à un ensemble de dispositions stratégiques en vue d’endiguer l’épidémie de Mpox (variole simienne) sur le continent africain. C’est ainsi que lundi 26 aout 2024, elle a lancé « un plan stratégique mondial de préparation et d’intervention ».

 

Selon un rapport publié lundi 26 août 2024 par l'ONU, le plan couvre une période de six mois allant de septembre 2024 à février 2025. Il prévoit un besoin de financement de 135 millions de dollars. « Ces fonds englobent la réponse de l’OMS, mais aussi celle des États membres et des partenaires, notamment les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC)». Le plan actuel est soumis aux contributions des États membres, qui ont été informés du plan le vendredi 23 août.

 

Le Mpox gagne de plus en plus de terrain

 

Selon les données de l’institution onusienne, le décompte effectué le 18 août 2024 montre que le continent africain recense plus de 3 562 cas dont 26 décès dans une douzaine de pays. Dans le reste du monde, un décompte effectué en juillet fait état de 1.425 cas dont six décès.

 

La République Démocratique du Congo (RDC) reste et demeure l’épicentre de l’épidémie. Dans les régions congolaises où la variole est endémique, le risque de mpox est jugé élevé. Le risque n’en demeure pas moins élevé dans les pays voisins de la RDC, à savoir le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda. « Au Nigéria et dans les pays d’Afrique de l’Ouest, d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Est où la variole est endémique, le risque de mpox est jugé modéré », indique l’OMS. Il en est de même dans tous les autres pays d’Afrique et du monde.

 

Face à cette situation préoccupante, une conférence scientifique virtuelle est prévue les 29 et 30 août 2024 afin d’aligner la recherche sur le virus mpox sur les objectifs de lutte contre les épidémies. Elle est coorganisée par le plan directeur de l’OMS en matière de recherche et développement, ainsi que le CDC d’Afrique, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI) et l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses.

 

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