Au Bénin, depuis 8 ans, le secteur de la Santé comme d’autres secteurs a connu bien de réalisations. Le jeudi 19 septembre 2024, le ministre de la Santé, Benjamin Hounkpation a présenté quelques chiffres lors de l'émission PAG 2021-2026 : Redditions de comptes. Selon lui, depuis 2016, le gouvernement de la rupture a mis en place une unité d’IRM et un nouveau scanner moderne de grande capacité au CNHU-HKM, équipé le CHUD Borgou de Parakou d’un scanner moderne de grande capacité. De même, ajoute le ministre, le gouvernement a fait une commande de scanners de même qualité pour le CHUD Ouémé à Porto-Novo et le CHD Zou à Abomey. L’exécutif a équipé plusieurs hôpitaux en appareils de radiographie (cas de Ouidah, Lokossa, Malanville, Djougou, Abomey) et acquis plus de 500 échographes multifonctions répartis dans près de 100 hôpitaux et centres de santé.
Afin de corriger l’insuffisance de lits qui prévalait, le gouvernement a acquis un minimum de lits répartis dans tous les hôpitaux (centres hospitaliers universitaires, centres hospitaliers départementaux et hôpitaux de zone). De 2016 à 2020, plus de 40 ambulances ont été acquises et actuellement 188 ambulances ont été commandées et seront livrées dans ce mois de septembre 2024 pour renforcer le système de référence des malades.
Le gouvernement a entrepris aussi la construction d’un grand hôpital moderne. Il s’agit du Centre hospitalier international de Calavi (CHIC) dont la construction est achevée et qui sera mis en service d’ici la fin de l’année 2024. C’est « un hôpital de près de 500 lits, avec des équipements modernes de dernière génération, pouvant prendre en charge toutes sortes de maladies », indique le ministre de la santé.
De nouveaux chantiers de construction de centres de santé d’arrondissements et d’hôpitaux de zone (cas des centres de santé de Bétérou, Kika, Goro et Alafiarou, Sanson, Tchatchou, Ouèdèmè-Adja, Zinvié, Coussi, Adjido, Avrankou, Wanrou, Koussoukpa, Atchoukpa, Avogbana, Sompérékou, Sororo, des hôpitaux de zone de Savè, Tchaourou, Allada-Toffo-Zè) sont soit déjà achevés, soit en cours de finition. De grands chantiers de réhabilitation qui prennent en compte les CHD, tous les hôpitaux de zone et près de 700 centres de santé ont été initié.
Renforcement du personnel de santé
Aujourd’hui, plus de 3.000 relais communautaires et 82 agents de santé communautaire qualifiés sont déployés dans 10 communes que sont Nikki, Kalalé, Bembèrèkè, Sinendé, Banikoara, Malanville, Abomey-Calavi, Sô-Ava, Abomey et Agbangnizoun. Près de 500 agents de santé communautaires qualifiés et 12.000 relais communautaires sont déjà recrutés et vont être déployés avant la fin de 2024 pour couvrir les 67 autres communes restantes. Le ministre relève que cette politique va coûter près de 100 milliards sur les sept prochaines années à l’Etat.
De 2016 à 2024, le gouvernement a recruté 2.753 professionnels de la santé, dont 471 médecins, 984 infirmiers et 445 sages-femmes. Avec à ces recrutements, toutes les maternités aujourd’hui disposent d’au moins un agent de santé qualifié. 113 centres de santé de commune et d’arrondissement disposent d’un médecin. L’Etat a octroyé des bourses de formation à plus de 300 agents dans diverses spécialités médicales et paramédicales tant au Bénin qu’à l’étranger afin de renforcer l’offre de soins de qualité. Pour consolider cette dynamique, le gouvernement vient de lancer encore le processus de recrutement de 796 autres agents.
Facilité l’accès à certains soins
Le gouvernement a aussi travaillé à améliorer l’accès aux soins de chirurgie dans tout le pays. Pour cela, des missions de chirurgie foraine (de proximité) sont régulièrement organisées. Le ministre Benjamin Hounkpation a informé que de 2016 à ce jour, environ 10.000 patients ont été gratuitement opérés sur l’ensemble du territoire national pour diverses pathologies chirurgicales au sein des populations à travers des missions foraines de chirurgie. Près de 9 000 patients ont également été opérés gratuitement de la cataracte dans une trentaine de communes du Bénin.
Le gouvernement a également renforcé les mesures de subvention/gratuité existantes avant 2016 avec la poursuite de la gratuité de la césarienne, du paludisme. Depuis 2016, « c’est près de 22 milliards que nous avons investis pour pouvoir faire en sorte que nos populations qui souffrent de paludisme, de césarienne et d’autres affections nécessitant cette prise en charge la prise en charge puissent l’avoir », a indiqué le ministre.
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