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Abus sexuels sur des bébés dans un hôpital: une infirmière et son ex-compagnon devant la justice

Abus sexuels sur des bébés dans un hôpital: une infirmière et son ex-compagnon devant la justice

Une infirmière et son compagnon ont été présentés à un juge pour des faits présumés d’agressions sexuelles sur des nourrissons dans un hôpital.

Une infirmière et son compagnon ont été présentés à un juge pour des faits présumés d’agressions sexuelles sur des nourrissons dans un hôpital.

L’affaire fait le chou gras des médias en France. En service au pôle de réanimation néonatale d’un hôpital de Montreuil, une commune française, une infirmière aurait commis des agressions sexuelles sur des nouveau-nés prématurés dans un établissement de santé. Elle s’est présentée mercredi 31 juillet 2025, à la police après que ces vidéos ont fuité sur les réseaux sociaux.

 

Lors de son audition, la jeune femme de 26 ans a assuré aux enquêteurs avoir violenté et filmé les nouveau-nés sur instigation de son ancien conjoint. Ce dernier, âgé de 28 ans et avec qui elle a été en relation, a été aussi mis en examen, a indiqué le parquet de Bobigny.

 

 

En dehors de la complicité d’agressions sexuelles, le tribunal indique que l’information judiciaire a également été ouverte pour les faits de captation et de diffusion d’images à caractère pédopornographique. Les faits se seraient produits entre décembre 2024 et janvier 2025.

 

Comment les vidéos ont-elles fuité ?

 

L’affaire a éclaté sur les réseaux grâce à une internaute active sur X (ex-Twitter). Selon Le Parisien, la dame a échangé plusieurs jours avec l’un des mis en cause, après avoir découvert son compte privé où il partageait des contenus à caractère sexuel. Se glissant dans la peau d’une enquêtrice, elle fait croire à son interlocuteur qu’elle est aussi amateur d'agressions sexuelles.

 

Une fois la confiance de son interlocuteur gagnée, elle collecte des preuves, dont des vidéos tournées dans l’hôpital, du contenu pédopornographique et des conversations compromettantes impliquant une infirmière par ailleurs mise en examen. Lorqu'elle a reçu suffisamment de preuves,  la l'enquêtrice de circonstance bloque son interlocuteur, lance l’alerte sur X et transmet les preuves au compte militant Alertes Pédo. L’alerte est alors relayée à grande échelle, poussant l’infirmière à se livrer à la police.

 

L’hôpital se désengage

 

Dans un communiqué de presse diffusé vendredi 1ᵉʳ aout 2025, la direction du groupement hospitalier de territoire Grand Paris Nord-Est a indiqué que l’infirmière a suspendu la soignante « à titre conservatoire en attendant les conclusions de l’enquête ».

 

Elle souligne que « cette infirmière exerçait exclusivement dans le service de réanimation néonatale de l’hôpital de Montreuil », et non dans le service de maternité. La rumeur avait très rapidement semé l’émoi mercredi 30 et jeudi 31 juillet 2025. «Des mamans inquiètes appelant l’établissement alors qu’elles y avaient parfois accouché il y a un an », déplore la direction du groupement hospitalier.

«Les agissements de cette infirmière, s’ils sont confirmés par l’enquête de police en cours, sont une grave dérive professionnelle que l’hôpital condamne fermement. Ils ne sont en aucun cas une pratique collective de service», ajoute la direction de l’hôpital.

 

 

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