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Présidence de la Banque africaine de développement : Romuald Wadagni parle de sa candidature

Présidence de la Banque africaine de développement : Romuald Wadagni parle de sa candidature

Le ministre d’État béninois chargé de l’économique et des finances, Romuald Wadagni a confirmé sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Le ministre d’État béninois chargé de l’économique et des finances, Romuald Wadagni a confirmé sa candidature à la présidence de la Banque africaine de développement (BAD).

Romuald Wadagni candidat à la présidence de la BAD. Le ministre d’État béninois chargé de l'économie et des finances a exprimé son ambition de remplacer à la tête de cette institution financière panafricaine le Nigérian Akinwumi Adesina.

 

Selon Jeune Afrique, le Béninois pense d’ailleurs qu’il a de « très bonnes chances de l’emporter ». « Le parcours et les réalisations en huit années au ministère de l’Économie et des Finances crédibilisent ma candidature », a confié Romuald Wadagni.

 

En poste depuis 20216, l’argentier béninois a pris des initiatives qui soutiennent sa candidature. Avec lui, le Bénin a structuré un prêt partiellement garanti par la Banque mondiale en 2018. En 2021, le Bénin a émis deux instruments eurobond de 11 ans et 31 ans, battant ainsi le record de la plus longue durée obtenue par un gouvernement d’Afrique subsaharienne, pour un montant total de 1 milliard d’euros.

 

Les expériences du ministre béninois pourraient aussi jouer en sa faveur. Diplômé de la Harvard Business School et de l’École supérieure des affaires de Grenoble, Romuald Wadagni a fait l’essentiel de sa carrière à Deloitte, en France, puis aux États-Unis. Expert-comptable de formation, il a également occupé le poste de directeur de la Qualité et des Risques pour toutes les filiales de Deloitte en Afrique francophone avant de prendre la direction générale du cabinet d’audit en République Démocratique du Congo.

 

Selon le média panafricain, plusieurs autres candidats nourrissent les mêmes ambitions que le ministre béninois. D’après les informations de Jeune Afrique, le Tchadien Abbas Mahamat Tolli, ancien gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a déjà annoncé sa candidature. L’économiste algérien Rabah Arezki et l’ancien ministre sénégalais des finances, Amadou Hott lorgnent également le fauteuil de Akinwumi Adesina.

 

Pour l’instant, seul , a officiellement déclaré ses ambitions. Mais comme le révélait Jeune Afrique en mars, l’économiste algérien Rabah Arezki est également intéressé. Toujours selon les révélations de Jeune Afrique, Amadou Hott, l’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération internationale du Sénégal a déjà obtenu le soutien du président Bassirou Diomaye Faye.

 

Lancé le 1er juillet 2024, le dépôt des candidatures prend fin le 31 janvier 2025. L’élection d’un nouveau président à la tête de la BAD aura lieu le 29 mai 2025, lors des Assemblées annuelles qui se tiendront à Abidjan en Côte d’Ivoire.

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