Létondji Béhéton chez Nicéphore Soglo. Le directeur général de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-Bénin SA), Létondji Béhéton est allé, dans l’après-midi, remercie l’ex-chef de l’Etat béninois pour sa récente visite à la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ). Il a saisi l’occasion pour repréciser le contexte et les motivations qui ont amené à l’implantation de la zone. Létondji Béhéton a aussi passé en revue l’évolution de la zone.
Cette visite a ravi l’ancien président du Bénin, Nicéphore Soglo qui a profité pour clarifier le sens de sa visite dans la zone. Il a indiqué que dans la foulée de l’Affaire Steve Amoussou, que des amis l’ont interpellé pour lui demander si dans son pays, il n’y a que de mauvaises choses qui s’y passent. Il a alors décidé d’aller visiter la GDIZ pour leur envoyer les photos afin de leur montrer qu’il y a de très belles choses qui sont mises en place. Mais, après cette visite, beaucoup, on dit qu’il a reçu de l’argent pour le faire. « Moi, j’ai besoin encore de quelque chose à mon âge ? Non, maintenant, soyons sérieux », rétorque l’ancien président.
Il dit n’avoir pas été déçu de ce qu’il a vu à la GDIZ. « Ce que nous voyons à Glo Djigbé, c'est la dignité du peuple noir. Ce que nous voyons au Nigeria avec Dangoté, c'est la dignité du peuple noir », a martelé l’ex-président. Il estime qu'au-delà des querelles politiques, qu'il est impérieux de parler développement, de parler de comment on fait pour transformer ce que nous produisons afin d'avoir une valeur ajoutée pour notre économie. Dans ce sens, si un régime fait quelque chose qui est bon, il faut le dire et l'encourager. « Comme le dit le professeur Holo, si ton ennemi fait bien, tu dis, il fait bien. Si de Cotonou, j’ai fait ‘’Coto pavé’’, et lui, il a mis du goudron, je dis, c’est bon petit ».
Nicéphore Soglo pense qu’au fond, ce que tout pays doit faire, c’est transformer sa richesse sur place. « C’est ce que nous avons essayé de faire ici avec évidemment notre coton », précise-t-il.
Il estime qu’il y a une panoplie de réalisations que le directeur est en mesure de présenter. « C’est ça le travail le plus important et c’est ça qui fait qu’au fond, on existe en tant que Nation », confie-t-il. Il a remercié le directeur général pour lui avoir rendu visite et confirmé tout ce qu’il a vu à la GDIZ. « Je suis fier du travail qu’il fait. Je crois que les histoires de chiens écrasés dont on parle, il faut laisser ça de côté pour parler développement. La politique politicienne, je veux bien, mais parlons de développement : comment on transforme la vie de nos concitoyens, dans quels domaines », a conclu l’ancien président, Nicéphore Soglo.
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