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Union Européenne : Pékin fustige les taxes supplémentaires sur les véhicules électriques chinois

Union Européenne : Pékin fustige les taxes supplémentaires sur les véhicules électriques chinois

La Chine a décidé de saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour protester contre la taxe européenne supplémentaire sur les véhicules électriques chinois, adoptée le mardi 29 octobre 2024.

La Chine a décidé de saisir l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour protester contre la taxe européenne supplémentaire sur les véhicules électriques chinois, adoptée le mardi 29 octobre 2024.

Un bras de fer commercial entre Bruxelles et Pékin ? Difficile d’y répondre pour le moment. Mais la Chine ne compte pas rester les bras croisés face à la nouvelle taxe européenne imposée sur ses véhicules électriques.

Mardi 29 octobre 2024, apprend RFI, l’Union Européenne (UE) a décidé de revoir à la hausse la taxe de douane sur l’importation des véhicules électriques chinois. Ainsi, avec la nouvelle donne, de 10%, la taxe sur ces véhicules va jusqu’à 35%. Cette décision, ajoute le média français, a été adoptée par la Commission européenne.

 

Par cette décision, l’UE entend protéger et « défendre la filière automobile européenne et ses quelque 14 millions d'emplois contre des pratiques jugées déloyales, identifiées au cours d'une longue enquête de la Commission ». Et pour cause. De 4%, la part de marché des véhicules électriques chinois en Europe est passée à 25%. Ce qui n’est pas du goût de l’UE.

 

Plus précisément, « les taxes supplémentaires aux 10 % déjà existants s'élèveront à 7,8 % pour les voitures Tesla fabriquées à Shanghai, 17 % pour BYD, 18,8 % pour Geely et 35,3 % pour SAIC, selon un document final transmis aux pays membres le 27 septembre. Les autres groupes ayant coopéré à l'enquête européenne se verront imposer 20,7 % de taxes supplémentaires, contre 35,3 % pour ceux n'ayant pas coopéré », détaille RFI.

 

De son côté, Pékin dénonce « l'approche protectionniste » de l'UE et a annoncé avoir saisi l’OMC pour protester contre cette nouvelle taxation. « La Chine n'approuve pas et n'accepte pas cette décision. Elle a intenté une action dans le cadre du mécanisme de règlement des différends de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) », a laissé entendre ce mercredi 30 octobre un porte-parole du ministère chinois du Commerce dans un communiqué rapporté par Xinhua.

 

Par la même, il a indiqué que son pays va continuer à « prendre toutes les mesures nécessaires pour sauvegarder avec fermeté les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises ».  Selon le porte-parole, rapporté par Xinhua, à plusieurs reprises, la Chine aurait relevé que l'enquête anti-subvention de l'UE sur ses véhicules électriques était « déraisonnable » et comportait de « nombreux problèmes de non-conformité ». En plus, souligne-t-il, elle « constituait une mesure protectionniste sous couvert de "concurrence loyale" ».

 

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