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Gaza sous contrôle américain : les condamnations pleuvent après les propos de Trump

Gaza sous contrôle américain : les condamnations pleuvent après les propos de Trump

Les propos de Donald Trump suggérant de mettre le territoire de Gaza sous contrôle américain après un délogement des populations ont suscité de vives condamnations des pays arabes et de l’ONU.

Les propos de Donald Trump suggérant de mettre le territoire de Gaza sous contrôle américain après un délogement des populations ont suscité de vives condamnations des pays arabes et de l’ONU.

Donald Trump, le Président américain qui veut déplacer les populations de Gaza pour prendre leur terre

Donald Trump, le Président américain qui veut déplacer les populations de Gaza pour prendre leur terre

Pas de Gaza sans les Gazaouis! Les propos chocs de Donald Trump ne passent pas auprès des pays arabes et de la communauté internationale.

 

S'exprimant mardi 04 janvier au côté de Benjamin Netanyahu sur le sort de la bande de Gaza, le président américain a déclaré que "Les Etats-Unis vont prendre le contrôle de la bande de Gaza".  Très sûr de lui-même, Donald Trump a ajouté que "tout le monde adore" sa proposition.

Visiblement, le nouveau patron de la Maison Blanche n’était que seul à croire à sa proposition. Ses déclarations ont suscité un déluge de condamnations.

 Le président palestinien Mahmoud Abbas n’a pas tardé à dire non à Trump. "Nous ne permettrons pas que soient bafoués les droits de notre peuple", a-t-il réagi. 

 

Dans son plan, Donald Trump prévoyait de déplacer les populations de Gaza vers des pays frontaliers comme l’Egypte et la Jordanie. Le Caire et plusieurs capitales arabes se sont levés contre la proposition qu’elles trouvent indécente.

 

Le président égyptien qui a échangé avec son homologue français Emmanuel Macron, apprend Tv5Monde Afrique, dénonce une tentative de violation du droit international. Tout "déplacement forcé de la population palestinienne à Gaza comme en Cisjordanie serait inacceptable", condamne Al-Sissi et Macron selon un communiqué de l’Elysée. D’après les deux Chefs d’Etat, "il s'agirait d'une violation grave du droit international, d'une entrave à la solution à deux États et d'un facteur de déstabilisation majeur pour l'Égypte et la Jordanie".

 

Même refus catégorique  formulé la Jordanie, Les Emirats arabes unis, l'Arabie saoudite et la Ligue arabe. 

 

Pour le Hamas, l’organisation qui a déclenché la guerre destructrice après son attaque contre Israël en octobre 2024, Donald Trump jette de l'huile sur le feu avec sa proposition.

 

Les condamnations sont appuyées par  l’ONU. Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a soutenu que toute initiative d’expropriation de populations d’un territoire est  "strictement interdite" en droit international.

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