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Terrorisme au Burkina-Faso : le premier ministre Tambela dénonce la complicité de certains partenaires

Terrorisme au Burkina-Faso : le premier ministre Tambela dénonce la complicité de certains partenaires

Le premier ministre du Burkina-Faso, Apollinaire Kyélem de Tambela a effectué samedi 19 novembre 2022, une déclaration sur la politique générale du pays devant les députés. A l’occasion, il a fustigé le manque de loyauté de certains partenaires internationaux du pays dans la lutte contre le terrorisme dans le pays.    

Le premier ministre du Burkina-Faso, Apollinaire Kyélem de Tambela a effectué samedi 19 novembre 2022, une déclaration sur la politique générale du pays devant les députés. A l’occasion, il a fustigé le manque de loyauté de certains partenaires internationaux du pays dans la lutte contre le terrorisme dans le pays.    

apollinaire-kyelem-de-TambelaApollinaire Kyelem de Tambela, premier ministre du gouvernement de transition au Burkina Faso

Au lendemain des manifestations contre la France au Burkina-Faso, le premier ministre Apollinaire Kyélem de Tambela a mis une couche. Selon Le Monde le premier ministre s’en est publiquement pris à des partenaires internationaux du Burkina sans citer de pays, devant les députés. « Nous pensons, peut-être à tort, que certains partenaires n’ont pas toujours été loyaux », a-t-il relevé

Dans sa déclaration, il se demande : « comment comprendre que le terrorisme gangrène notre pays depuis 2015, dans l’indifférence, si ce n’est avec la complicité de certains de nos prétendus partenaires ? ». Selon lui, le Burkina a été trop naïf dans ses relations avec ses partenaires. Alors, il prévient que le pays va éviter à l’avenir de de « recourir » à l’aide des forces françaises. Le Burkina-Faso va se concentrer sur ses propres moyens.   

De plus, le pays va essayer de diversifier ses partenaires. « Nous essaierons, autant que possible, de diversifier nos relations de partenariat jusqu’à trouver la bonne formule pour les intérêts du Burkina Faso. Mais il ne sera pas question de nous laisser dominer par un partenaire, quel qu’il soit », a indiqué le premier ministre. Il a évoqué des pays comme l’Australie ou l’Iran comme d’éventuels partenaires.