politique

Démolition du siège inachevé de l’Assemblée nationale du Bénin : le gouvernement justifie

Démolition du siège inachevé de l’Assemblée nationale du Bénin : le gouvernement justifie

Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji a justifié, dimanche 1er octobre 2023, sur l’émission Rendez-vous média, la démolition du siège inachevé de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs années, le chantier est au cœur d’un scandale financier.

Le porte-parole du gouvernement béninois, Wilfried Houngbédji a justifié, dimanche 1er octobre 2023, sur l’émission Rendez-vous média, la démolition du siège inachevé de l’Assemblée nationale. Depuis plusieurs années, le chantier est au cœur d’un scandale financier.

Siège inachevé de l'Assemblée nationale

Siège inachevé de l'Assemblée nationale

Le siège inachevé de l’Assemblée nationale est en cours de démolition. Ce, alors que le scandale financier autour du chantier n’a toujours pas été élucidé par la justice.

 

 

Sur l’émission Rendez-média, dimanche 1er octobre 2023, Wilfried Houngbédji, porte-parole du gouvernement a fait savoir que la démolition du bâtiment a été lancée en vue de la réalisation imminente d’un parc urbain avec une arène culturelle sur le lieu. 

 

 

« Porto-Novo aujourd’hui est en chantier. Non loin de ce site, il y a, en construction, le musée des arts vodoun. Il y aura, par loin de là, la statue de Toffa 1er. Le parc urbain viendra achalander un peu plus cette ville », a-t-il détaillé. 

 

 

Un risque d’accident

 

En se référant aux observations de spécialistes de cadre de vie, Wilfried Houngbédji a déclaré que « le site et le bâtiment lui-même n’étaient pas réalisés suivant les règles de l’art à tel enseigne qu’il y avait un risque à l’achever ». Selon le porte-parole du gouvernement, rendre opérationnel le bâtiment « ouvrait la voie à un accident d’un moment à l’autre ». 

 

 

« En 2018, un rapport exhaustif a été fait, présenté à l’Assemblée nationale où siéger toutes les tendances politiques y compris aujourd’hui ceux qui sont dans l’opposition. Tous à l’époque avaient conclu unanimement qu’il fallait changer de site pour construire le nouveau siège de l’Assemblée nationale », a également rappelé Wilfried Houngbédji. 

 

 

Lancé en 2008, le chantier du siège de l’Assemblée nationale en démolition n’a jamais été achevé. En 2018, le rapport d’audit du cabinet Quali-consult a révélé de nombreux dysfonctionnements. Ce nouveau siège du parlement a été initié pour un montant prévisionnel de 18,5 milliards de FCFA. Mais plus de 14 milliards serait englouti.

 

 

Des arrestations ont suivi l'éclatement de ce dossier de corruption dans lequel plusieurs personnalités seraient impliquées. Pour l'heure, l'issue du dossier reste inconnue. Interrogé sur le silence du gouvernement, Wilfried Houngbédji dit avoir la ferme conviction que ''si la procédure'' judiciaire n'est pas achevée ''elle sera conduite à terme'' par les instances compétentes''.

3 commentaires

3 commentaires

Agoungoun Sessinou
il y a 7 mois
@97586080, C'est bien vrai. Dans la plupart des écoles d'architecture, les béninois ont souvent été majors. C'est indiscutable. Le mépris des architectes béninois, leur mise a l'écart dans les grands projets, la préférence pour des architectes étrangers est en vérité un manque criard de fierté nationale, de patriotisme ou de nationalisme. L'intelligence béninoise est pourtant appréciée au-delà de nos frontières.
Répondre
97586080
il y a 11 mois
@Maxime Boko, Ce débat est totalement politique et le gouvernement actuel ne peut se dedoiner d'une telle manipulation. A aujourd'hui aucune des entreprises de contrôle d'assurance et de reassurance, ni le CNERTP qui ont tous travaillé sur le chantier n'ont été entendues. Vous donnez l'outil à l'opposition de vous abattre. Elle ira elle aussi jusqu'au bout. Qu'y a t il pour ne pas chercher suivant les observations les solutions et l'utilité possible de cet immeuble ou son affectation. Même en l’État tout était possible. Personne du secteur du BTP, ne saurait adherer à cet bleuf. Il y a d'architectes dans le pays. Ne les traitez pas de moins que rien. ILS ONT ETE DES MAJORS AUDESSUS DES BEAUCOUP TANT D'AFFRICSINS ET D EUROPÉENS DU SECTEUR. ALLER LES VERIFIER. ICI LA THESE DU DESERT DE COMPÉTENCE NE MARCHE PAS. ILS ONT ETE FORMES DANS LES MEMES GRANDES ECOLES DU .MONDE. Mais si vous casser comment confondre les entreprises sur les fameuses preuves de malfaçon. Aucune méthode de vérification du genre de malfaçon ne procède de ce que nous entendons. C'est du pur bavardage en ces approches. Que les politiques cessent de nous détruire professionnellement. Ailleurs les beninois sont des majors. Alors c'est au Bénin rentrés chez eux qu'ils deviennent nuls. C'est malheureux. Pourquoi l'expert HOUNGBEDJI, ne fait il pas de débats contradictoires avec des spécialistes du secteur. Pourquoi le gouvernement n'attend pas le jugement.Il y aurait fallu de confrontation. Chers amis vous détruisez votre propre pays car ce sont les entreprises d'assurance décennale, les seules déjà de plus plus de cinquarante ans qui ont toujours cautionner ces genres d'immeubles plus encore complexes tel le siège de la BCEAO nationale. Maintenant il y a d'autres moyens pour vous confondre. Cela ne se passe pas comme cela. Des Bennoîs vous poursuivront chers politiques. Le dossier judiciaire ne vient que de s'ouvrir.
Répondre
Maxime Boko
il y a 11 mois
La haine a fait que talon a saboté ce chantier jusqu'à le dementeler pour faire croire que Yayi est un mauvais gestionnaire. La haine et la jalousie.
Répondre