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Mali, Niger, Burkina : Faure Gnassingbé mobilise Ouattara pour la fin des sanctions de la CEDEAO

Mali, Niger, Burkina : Faure Gnassingbé mobilise Ouattara pour la fin des sanctions de la CEDEAO

Le président togolais, Faure Gnassingbé était, vendredi 16 février 2024, à Abidjan où il a discuté avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, de la situation du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Le président togolais, Faure Gnassingbé était, vendredi 16 février 2024, à Abidjan où il a discuté avec son homologue ivoirien, Alassane Ouattara, de la situation du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara

Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara

Faure Gnassingbé et Alassane Ouattara discutent de la CEDEAO. L’entretien entre les deux chefs d’État s’est tenu à Abidjan, capitale de la Côte d’Ivoire, vendredi 16 février 2024. À la sortie de cette rencontre, le président togolais et sont  son homologue  ont fait le point de leurs échanges sur la gestion et la résolution des crises au sein de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Il a été notamment question des cas du Burkina Faso, du Mali et du Niger, trois pays qui ont décidé de quitter l’institution régionale. 

 

 

‘’Nous nous sommes préoccupés de la situation humanitaire dans les différents pays et nous nous sommes interrogés sur la nécessité de réexaminer notre stratégie de gestion et de règlement de ces crises. Nous sommes également préoccupés par la décision prise par nos frères de quitter la CEDEAO’’, a-t-il déclaré. 

 

 

Au lendemain du coup d’État du 26 juillet 2023 au Niger, la CEDEAO a suspendu et pris des sanctions contre le pays. Parmi ces sanctions figure la fermeture des frontières pays membres de l’organisation contre le Niger. L’organisation demande la libération du président déchu, Mohamed Bazoum, gardé par les militaires. 

 

 

Faure Gnassingbé dit avoir touché Alassane Ouattara pour sortir de l’immobilisme et trouver des solutions pour atténuer la souffrance des populations nigériennes due aux sanctions de la CEDEAO.

 

 

‘’J’ai senti le président (Alassane Ouattara, ndkr) très soucieux du sort des populations du Niger. Nous pensons au sort du président Bazoum. Nous avons parlé de cela. Mais avec ces deux situations qui sont tristes, quel sens ont les sanctions ? Comment faire pour dépasser cela ? Parce que l’immobilisme que nous constatons aujourd’hui n’est plus possible’’, a laissé entendre le président togolais et médiateur de la CEDEAO dans la crise du Niger. 

 

Lors du point de presse, le président ivoirien a affirmé que ‘’l’Afrique de l’Ouest est un bloc où les choses se sont bien passées jusqu’à très récemment’’. Il souhaite la conjugaison au passé de cette crise qui secoue la CEDEAO. 

 

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