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Présidentielle 2024 au Sénégal : Macky Sall donne un délai de 5 mois au plus tard pour organiser les élections

Présidentielle 2024 au Sénégal : Macky Sall donne un délai de 5 mois au plus tard pour organiser les élections

Le président du Sénégal a annoncé, lundi 26 février 2024 à Diamniadio, lors de la la cérémonie d'ouverture du dialogue la période où il prévoit organiser la présidentielle 2024 initialement prévue pour le 25 février et puis reportée.

Le président du Sénégal a annoncé, lundi 26 février 2024 à Diamniadio, lors de la la cérémonie d'ouverture du dialogue la période où il prévoit organiser la présidentielle 2024 initialement prévue pour le 25 février et puis reportée.

Macky Sall, président du Sénégal

Macky Sall, président du Sénégal

Les Sénégalais vont attendre au plus cinq mois pour l'organisation de la présidentielle 2024 dans le pays. Ainsi en a décidé le président de la République, Macky Sall. Il l’a annoncé dans son discours du dialogue national, lundi 26 février 2024 à Diamniadio.   

 

Initialement prévue pour le 25 février 2024, la présidentielle a été reportée part le président. L’Assemblée nationale a ensuite entériné ce report. Mais, le Conseil constitutionnel va finalement invalider le report du scrutin et demander l’organisation de l’élection dans les plus brefs délais.  

 

Dans son discours d’ouverture, Macky Sall le chef de l'État a précisé, ce lundi, que l'objectif du dialogue était de trouver une date de scrutin dans les meilleurs délais, c'est-à-dire avant la saison des pluies, qui commence entre les mois de juin et juillet.

 

Un projet de loi d’amnistie

 

Le chef de l’Etat a aussi fait une annonce concernant les faits se rapportant aux manifestations politiques. Macky Sall a indiqué qu’un projet de loi d’amnistie sera  proposé dès mercredi 28 février 2024. Ce projet concerne les  faits liés aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024. Le but, c'est de pacifier l'espace politique sénégalais.

 

Le dialogue national s'ouvre après des audiences privées qui se sont déroulées plus tôt dans la matinée. Selon RFI, les acteurs présents ont défilé à la tribune. Des candidats à l’élection présidentielle retenus ou recalés, les partis politiques, la société civile, les chefs religieux et coutumiers, tous ont défendu leur position concernant la reprise du processus électoral et la date du scrutin.

 

Il faut relever que 17 des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel ont boycotté le dialogue, dont Idrissa Seck, ancien premier ministre d'Abdoulaye Wade. Seize d’entre eux ont déposé plus tôt dans la matinée un recours au conseil constitutionnel pour mettre la pression afin que le scrutin se tienne avant le 2 avril, date qui marque la fin du mandat du président Macky Sall.

 

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