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Gabon : Ali Bongo entame une grève de la faim pour dénoncer ses conditions de vie

Gabon : Ali Bongo entame une grève de la faim pour dénoncer ses conditions de vie

Au Gabon, l’ex-président Ali Bongo et deux ses enfants ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur "isolement" depuis 9 mois. L’information a été rendue publique par deux avocats de la famille, mardi 14 mai 2024.

Au Gabon, l’ex-président Ali Bongo et deux ses enfants ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur "isolement" depuis 9 mois. L’information a été rendue publique par deux avocats de la famille, mardi 14 mai 2024.

Ali Bongo et sa famille s'insurgent contre leurs conditions de vie depuis le coup d’État au Gabon. L’ancien président et deux ses enfants ont entamé une grève de la faim pour dénoncer leur "isolement" depuis 9 mois. L’information a été rendue publique par deux avocats de la famille, mardi 14 mai 2024.  

 

Les conseils, selon RFI, ont expliqué que Noureddin Bongo a été « torturé à plusieurs reprises, battu avec un marteau et un pied-de-biche, étranglé, fouetté ou encore électrocuté au taser ». Ils ont dénoncé également des actes de violences sur la femme de Ali Bongo. « Sylvia Bongo, contrainte d'assister aux tortures (...), a également été battue et étranglée, dans le cadre d'une dépossession sans limite des biens de la famille », ont-ils ajouté.

 

Dans une interview au média français, maître François Zimeray a justifié la grève de la faim. « Ils ont décidé de faire grève de la faim parce que cela fait neuf mois que cette famille est privée de sa liberté, que leur mère et leurs frères sont arrêtés et torturés, et qu’eux-mêmes ne jouissent d’aucun des droits fondamentaux qui sont reconnus à chacun », a-t-il indiqué.

 

L’avocat a annoncé une plainte devant le tribunal de Paris pour protester contre ces violences que subissent les membres de la famille de Ali Bongo. « La famille Bongo n’est pas au-dessus des lois, mais elle a le droit au respect de sa dignité, elle a le droit au respect de ses droits, le droit de pouvoir se défendre, le droit de pouvoir répondre de ce dont on l’accuse », a-t-il martelé.

 

Selon RFI, il s’agit d’une stratégie de la défense pour mettre la pression sur le président de la transition qui se rend à Paris dans les tout prochains jours.

 

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