«Orano prend acte de la décision des autorités du Niger de retirer à sa filiale Imouraren SA son permis d'exploiter le gisement ». L'annonce a été faite le 20 juin 2024, par la société française elle-même, à travers un communiqué rapporte Rfi.

Le 11 juin, le ministère des Mines du régime militaire au pouvoir au Niger donnait déjà l’alerte à travers une note. Elle a indiqué que si des «travaux d'exploitation» n'avaient pas commencé dans un "délai de trois mois", après le 19 mars, le permis d'exploitation d'Imouraren serait retiré à Orano et remis «au domaine public ».

« Les infrastructures» d'Imouraren étaient "rouvertes depuis le 4 juin 2024 pour accueillir les équipes de construction et faire avancer les travaux", jure Orano dans son communiqué.  La société français précise qu’elle reste disposée à maintenir ouverts tous les canaux de communication avec les autorités du Niger sur ce sujet.

Elle a ajouté tout de même qu’elle se réserve le droit de contester la décision de retrait du permis d’exploitation devant les instances judiciaires compétentes, nationales ou internationales".

Dans le nord du Niger, Imouraren est l'un des plus grands gisements d'uranium au monde, avec des réserves estimées à 200.000 tonnes.