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Révision de la constitution au Sénégal : la plénière de l’Assemblée nationale sur le projet Diomaye perturbée

Révision de la constitution au Sénégal : la plénière de l’Assemblée nationale sur le projet Diomaye perturbée

A l’Assemblée nationale du Sénégal, la plénière sur la révision de la constitution, lundi 2 septembre 2024, a été perturbé par des individus. Elle a été supendue pour une courte durée.

A l’Assemblée nationale du Sénégal, la plénière sur la révision de la constitution, lundi 2 septembre 2024, a été perturbé par des individus. Elle a été supendue pour une courte durée.

Des individus perturbent la plénière de l’Assemblée nationale au Sénégal. Il s’agit de la séance plénière du lundi 2 septembre 2024 consacrée à l’examen du projet de loi portant révision de la constitution. Alors que les députés faisaient des débats sur le projet de loi, quelques individus ont perturbé la séance plénière.

 
Selon Senego, le président de l’Assemblée nationale, après un premier avertissement, a ordonné aux gendarmes d’évacuer le public. De nombreux spectateurs ont opposé un refus catégoriquement de sortir de la salle. Ils estiment que seuls les instigateurs de troubles doivent être expulsés, et qu’il n’était pas juste de punir ceux qui n’ont rien fait.

 

Les individus "rebelles" relèvent que le peuple a le droit de suivre les débats pour savoir ce qui se passe. Selon eux, il n’y avait donc aucune raison d’évacuer tout le monde. Mais leur requête n’a pas abouti. Malgré les tentatives de certains députés de convaincre les gendarmes de suspendre l’ordre, les forces de sécurité ont procédé à l’évacuation, laissant les gradins du public vides. Après une courte suspension, la plénière a pu reprendre. 

 

Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye a introduit le projet de révision de la constitution pour respecter une promesse de campagne. Alors candidat à la présidentielle, il avait promis de supprimer le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et le Haut conseil des collectivités territoriales (HCCT). Mais ce projet a été déjà rejeté par la commission des lois, de la décentralisation, du travail et des droits humains avant d'être affecté en plénière.

 

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