Djènontin s'interroge. En exil depuis quelques années, l’ex-ministre Valentin Djènontin s’est prononcé sur les évènements qui défraient la chronique au Bénin depuis le mardi 24 septembre 2024 : l’arrestation de Olivier Boko et de Oswald Homeky.
Homme d'affaires et ami proche du président béninois, Olivier Boko est accusé, avec l'ancien ministre Oswald Homeky, d'avoir entrepris le commandant de la garde républicaine à l'effet de renverser le régime de Patrice Talon.
Dans une publication faite mercredi 25 septembre 2024 sur sa page Facebook, Valentin Djènontin se préoccupe particulièrement du mutisme qu’il observe chez certaines personnes qui côtoyaient Olivier Boko. Sans citer de nom, il a indexé des députés, ministres, maires, magistrats, avocats, directeurs financiers des ministères, opérateurs économiques sous-traitants, militaires, policiers, journalistes, les amis cachés dans l'opposition , pasteurs et cadres chrétiens.
« À peine le Procureur Spécial a fini son point de presse et déjà certains ont commencé à nier OB, adulé encore il y a quelques jours », pense savoir l’ex-ministre Valentin Djènontin. Plus loin, le politicien n’écarte pas la probabilité que les pro Olivier Boko (OB) connus de la mouvance, aient déjà sucré les derniers messages échangés avec l’opérateur économique arrêté et même ses contacts téléphoniques.
Si le silence de “certaines connaissances” de Olivier Boko ne surprend guère Valentin Djènontin, il a du mal à comprendre celui des « pasteurs et cadres chrétiens qui juraient terre et ciel avec des sorties de proclamation » que l'homme d'affaires serait le successeur de Patrice Talon à la tête du Bénin. Ce changement de veste de la part de ces pro-Boko fait conclure à Valentin Djènontin que « c'est seulement dans l'abondance et le bonheur qu'on a d'amis chez nous ».
L’ancien ministre de Boni Yayi a jugé bon de préciser que ses propos ne sont en rien l'apologie du "coup d'État". Il a nuancé que son intention vise à interpeller la conscience d'humain face à ce qu’il a appellé “l'adversité”.
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