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XIXe Sommet de la Francophonie: un vibrant hommage rendu aux enseignants de français

XIXe Sommet de la Francophonie: un vibrant hommage rendu aux enseignants de français

Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’Organisation Internationale de la Francophonie se sont réunis en France pour pour le XIXe sommet de l’organisation. A l’ouverture dudit sommet, le 04 octobre 2024, le président Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage aux enseignants de la langue française à travers le monde.

Les chefs d’Etats et de gouvernements de l’Organisation Internationale de la Francophonie se sont réunis en France pour pour le XIXe sommet de l’organisation. A l’ouverture dudit sommet, le 04 octobre 2024, le président Emmanuel Macron a rendu un vibrant hommage aux enseignants de la langue française à travers le monde.

Emmanuel Macron, président français Photo: Alex Tharreau/OIF

Emmanuel Macron, président français Photo: Alex Tharreau/OIF

Les enseignants de français célébrés au sommet de la Francophonie en France. Vendredi 4 octobre 2024, à Villers-Cotterêts, les chefs d’Etats et de gouvernements de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) se sont réunis en France dans le cadre du XIXe sommet de l’organisation. A l’occasion, le président Emmanuel Macron a salué le travail acharné des enseignants de français à travers le monde. “Notre langue est aussi un espace pour transmettre. Je veux rendre ici un hommage aux professeurs, aux enseignants qui aux quatre coins du monde enseignent la langue des francophones”, a déclaré le président français devant ses homologues et des centaines de personnes qui ont fait le déplacement à la Cité internationale de la langue française pour le sommet de la Francophonie. 

 

“Que le français soit notre langue maternelle ou que nous l'ayons appris, il est devenu un morceau d’intime. Il porte nos pensées, nos espoirs, nos ambitions, nos révoltes, nos émotions”, a expliqué le chef d’Etat.

Pour Macron, “les mots qu'on parle conditionnent les idées qu'on déploie qui elles-mêmes conditionnent la liberté dont on dispose”. C’est pourquoi, a-t-il exhorté, les dirigeants francophones doivent soutenir l’enseignement de la langue française. Et s’agissant de cela, le président français souhaite voir ses pairs et lui encourager et soutenir  “un enseignement de qualité afin de permettre à chacune et chacun des francophones de construire leur parcours scolaire et professionnel”. 

 

Dans cette logique, a-t-il promis, la France à travers l’OIF et les “actions bilatérales”, va continuer à “soutenir les systèmes éducatifs des pays francophones sur d'autres continents”. Pour la promotion et le rayonnement de la langue française, la France n’entend pas s’en arrêter là. Son président a saisi l’occasion du sommet pour annoncer la création d’un laboratoire de la langue française à Villers-Cotterêts. Cette ville natale de l’écrivain français Alexandre Dumas et du roi François 1er, considérée comme la Cité internationale de la langue française, assure Emmanuel Macron, ne sera plus “simplement un formidable lieu de patrimoine” rénové, encore moins, un simple et formidable lieu de culture.  

 

A l’occasion de ce sommet, le Collège International de Villers-Cotterêts a été créé. “L'an prochain la Cité internationale de la langue française deviendra elle-même un laboratoire d'excellence pour former des enseignants du et en français, de futurs cadres francophones de l'éducation, des traducteurs, des interprètes, tout en accueillant en résidence chercheurs et experts en didactique”, a détaillé Emmanuel Macron. 

 

Et, promet le président français, la Cité internationale de la langue française sera également un haut lieu d’innovation et de transmission. Ce laboratoire, poursuit-il, va permettre “d'irriguer tout ce qui est fait dans nos capitales mais dans nos régions aussi pour permettre de dynamiser l'enseignement en français et l'enseignement du français”. Car, reste-t-il persuadé, “l'enseignement et la traduction du français sont les acteurs” de la langue française. 

 

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’OIF se sont séparés sur des engagements fermes pour le rayonnement de l’organisation, de la langue française et des promesses d’opportunités pour la jeunesse francophone des cinq continents. 

 

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