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Arrestation de Boko et Homeky : la preuve d'un malaise et d'une crise de confiance selon Me Agbodjo

Arrestation de Boko et Homeky : la preuve d'un malaise et d'une crise de confiance selon Me Agbodjo

Renaud Agbodjo, avocat et membre du parti ''Les Démocrates'', a déclaré que l'arrestation d'Olivier Boko et d'Oswald Homeky révèle un malaise au sein de l'exécutif béninois. Il s'exprimé au sujet du dossier dans une interview sur le plateau de France 24.

Renaud Agbodjo, avocat et membre du parti ''Les Démocrates'', a déclaré que l'arrestation d'Olivier Boko et d'Oswald Homeky révèle un malaise au sein de l'exécutif béninois. Il s'exprimé au sujet du dossier dans une interview sur le plateau de France 24.

Renaud Agbodjo, avocat et membre du parti ''Les Démocrates''

Renaud Agbodjo, avocat et membre du parti ''Les Démocrates''

Invité sur France 24, lundi 9 décembre 2024, Maître Renaud Agbodjo s'exprime sur  le dossier de l'arrestation récente de l'homme d'affaires Olivier Boko et de l'ancien ministre des Sports, Oswald Homeky. L’avocat au barreau du Bénin et membre du parti de l'opposition ‘’Les Démocrates’’ estime que ces arrestations illustrent un mal-être au sommet de l'État.

 

D'après Me Agbodjo « cette affaire crée une psychose » parce que les arrestations ont eu lieu dans la « galaxie immédiate du chef de l'État ». Pour lui, cela traduit également une crise de confiance entre le président Patrice Talon et son entourage.

 

L'avocat s'interroge sur les motivations derrière ces arrestations. Il se demande si ce n’est pas des règlements de comptes politiques, surtout en considérant que les soutiens de Olivier Boko pour la présidentielle 2026 l'affichent comme un potentiel successeur à Patrice Talon. « Si des personnes proches du chef de l'État sont derrière  les barreaux, est-ce que ce n'est pas un règlement de compte politique ? » a-t-il déclaré.

 

Maître Renaud Agbodjo a également rappelé que Patrice Talon avait affirmé ne pas se représenter, mais il reste sceptique quant à la sincérité de cette promesse. Parce que, « entre le dire et le faire, il y a un fossé. » Il appelle à la bonne foi du président pour qu'il traduise ses engagements en actes concrets.

 

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