Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national en France
Dans l’affaire des assistants parlementaires européens fictifs du Rassemblement national (RN), l’opposante a été reconnue coupable de détournement de fonds publics.
Selon RFI, le tribunal de Paris a prononcé, lundi 31 mars 2025, son verdict au terme de deux mois de procès (30 septembre-27 novembre). Il a condamné la cheffe de file du RN à quatre ans de prison, dont deux fermes aménagés sous bracelet, et à une peine d'inéligibilité de cinq ans avec exécution immédiate.
En plus de Marine Le Pen, huit eurodéputés du RN sont dans le même cas. Ils doivent payer 300 000 euros d'amende, chacun. Ils sont accusés d'avoir utilisé l'argent destiné aux assistants parlementaires de l'Union européenne pour rémunérer des collaborateurs du parti entre 2004 et 2016, en violation des règles de l'Union européenne.
Les douze assistants jugés à leurs côtés ont, eux aussi, été déclarés coupables de recel. Selon le tribunal, le préjudice total était de 2,9 millions d'euros. Le Pen, 56 ans, et d'autres coaccusés ont nié tout acte répréhensible lors du procès.
Le média français informe que Marine Le Pen a quitté le tribunal avant même l'énoncé de sa peine. Ceci, après que la présidente du tribunal a annoncé que tous les élus présents seraient condamnés à une peine d'inéligibilité avec exécution provisoire ( avec entrée en vigueur immédiate). Les condamnés peuvent faire appel, mais il n'est pas suspensif de la peine.
Ce verdict peut compromettre fortement les chances de Marine Le Pen de pouvoir se présenter à l'élection présidentielle en 2027. Cette ambition présidentielle est l’objectif poursuivi par Marine Le Pen depuis 10 ans.
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