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Mali : Assimi Goïta annule la célébration de la fête de l’indépendance

Mali : Assimi Goïta annule la célébration de la fête de l’indépendance

En raison des récentes attaques dans plusieurs villes, le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a décidé, mercredi 13 septembre 2023, de suspendre la célébration de la fête de l’indépendance.

En raison des récentes attaques dans plusieurs villes, le président de la transition malienne, Assimi Goïta, a décidé, mercredi 13 septembre 2023, de suspendre la célébration de la fête de l’indépendance.

Le Colonel Assimi Goïta

Le Colonel Assimi Goïta

Pas de fêtes pour la commémoration du 63e anniversaire de l’indépendance au Mali. En conseil des ministres du mercredi 13 septembre 2023, le président de la transition, le Colonel Assimi Goïta a décidé ‘’de surseoir aux activités festives du 22 septembre 2023, marquant la commémoration de l’indépendance de notre Pays, qui sera célébrée dans la sobriété et dans l’esprit du sursaut national.’’

 

 

La décision fait suite aux attaques terroristes perpétrées contre les populations civiles et les éléments de la force de défense et de sécurité à travers des attentats contre un bateau à Tombouctou et les assauts sur les camps des villes de Bamba, Gao et Bourem, respectivement les 7, 8 et 12 septembre 2023. Des attaques qui ont fait des dizaines de morts et de blessés dans le rang des forces de défense et sécurité et des civils. 

 

 

Assimi Goïta a ‘’instruit le gouvernement d’orienter les ressources financières prévues pour lesdites activités à l’assistance aux victimes des actes terroristes et au soutien des populations endeuillées’’.

Dans une publication en date du 13 juillet 2023, Human Rights Watch a informé de la multiplication des attaques, des viols et des pillages dans des villages du Nord-Est du Mali.

 

‘’La sécurité s’est fortement détériorée en raison d’affrontements entre deux groupes armés islamistes qui cherchent à contrôler les voies d’approvisionnement et à accroître leur influence’’, a écrit HRW citant nommément l’EISG et le GSIM. 

 

 

L’insécurité au Mali devient grandissante alors que les forces de maintien de la paix de l’ONU libèrent leurs bases à la demande des autorités de la transition. 

 

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