Des peines d’emprisonnement requises contre plusieurs prévenus dans le dossier escroquerie par mobile money depuis la prison de d’Akpro-Missérété. Dans ce dossier d’escroquerie, 19 personnes sont poursuivies dont deux prisonniers détenus à la prison d’Akpro-Missérété. Depuis son milieu carcéral, le cerveau de cette escroquerie a soutiré plusieurs des fonds à des victimes.
Convoqués pour la session correctionnelle de ce lundi 20 novembre 2023, les prévenus sont informés des peines requises contre eux par le ministère public.
Dans sa réquisition, le premier substitut de procureur spécial a requis 7 ans de prison ferme contre le cerveau et son ami prisonnier. Les deux prévenus sont jugés pour les faits d’escroquerie via internet.
Le policier qui a aidé le cerveau risque également 7 ans de prison ferme. L’ami qui servait de point de repère au cerveau à l’extérieur de la prison risque également 7 ans de prison ferme.
Les quatre prévenus sont condamnés solidairement à payer une amende de plus de dix (10) millions de FCFA aux victimes du dossier.
Les 15 autres prévenus du dossier dont la sœur et femme du prisonnier cerveau peuvent se sortir d’affaires. Le ministère public a requis la relaxe au bénéfice du doute à leur encontre. Le procureur a aussi souhaité la relaxe de 8 des 9 policiers inculpés dans le dossier.
Défense des avocats
L'avocat du cerveau demande une relaxe au bénéfice du doute compte tenu de son état de santé et du fait qu'il est en train de purger une peine. Il estime qu'il a été contraint à continuer par générer des fonds afin de pouvoir se soigner en prison. Pour sa défense, c’est ce qui justifie le fait qu'il ait continué à escroquer les gens depuis la prison.
L'avocat du policier contre qui est requis 7 ans, déclare que son client n'a pas aidé à acheter un véhicule mais, qu'il a juste mis le principal en contact avec un transitaire qui n'a finalement pas servi pour l'achat de la voiture. Il demande donc une relaxe pure et simple au principal et au bénéfice du doute au subsidiaire.
Après les débats, la Cour a renvoyé le délibéré au 11 décembre 2023.
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