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Procès "780 kg de cocaïne" à la CRIET : parti se soigner, le Libanais Jean Azar dit ne plus pouvoir revenir comparaître

Procès "780 kg de cocaïne" à la CRIET : parti se soigner, le Libanais Jean Azar dit ne plus pouvoir revenir comparaître

Poursuivi dans un dossier de trafic de780 kg de drogue, l’homme d’affaires, Jean Azar a demandé que son procès se déroule en absence. Il a saisi la CRIET, lundi 29 janvier 2024, à travers un courrier.

Poursuivi dans un dossier de trafic de780 kg de drogue, l’homme d’affaires, Jean Azar a demandé que son procès se déroule en absence. Il a saisi la CRIET, lundi 29 janvier 2024, à travers un courrier.

Jean Azar ne va pas répondre présent au procès des 780 kg de cocaïne retrouvés dans ses magasins à Cotonou. Évacué pour raison de santé, l’homme d’affaires a souhaité que le jugement soit prononcé en son absence. 


 
A l’audience du lundi 29 janvier 2024 où le dossier a été évoqué, l’avocat de l’homme d’affaires, maître Hugo Koukpolou a saisi la Cour spéciale de la décision de son client. Dans une lettre, Jean Azar a indiqué qu’il ne pourra pas se déplacer à la CRIET, toujours pour des raisons sanitaires. 


 
Dans ce dossier, le Libanais et son co-accusé présenté comme le gardien de ses bureaux, sont poursuivis pour « trafic de drogue à haut risque ». Incarcéré à la prison civile d’Akpro-Missérété, le propriétaire de la société Azar Jean textile a été autorisé à aller se faire soigner dans un hôpital de son pays d'origine au Liban.


 
En octobre 2022, le juge des libertés lui a accordé une autorisation d'évacuation sanitaire après le constat établi de la dégradation de sa santé en détention. Il devrait subir une opération complexe. Son évacuation sanitaire est survenue après un processus de formalité administrative. 


 
L'homme d'affaires libanais est mis aux arrêts en novembre 2021 après la découverte de 780 kg de cocaïne dans un entrepôt lui appartenant à Cotonou. 


 
Convoqué à la barre lundi 29 janvier 2024, le gardien est resté constant dans ses déclarations depuis le début. Il a nié toute responsabilité dans cette affaire. Il a déclaré à la Cour, qu’il était dans son troisième mois de service quand la découverte a été faite. Et pendant cette période, a-t-il affirmé, il n’y a pas eu de mouvement au niveau du magasin. 

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