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CRIET : interpellés après une bagarre, 02 "prétendants" d’une fille jugés pour cybercriminalité

CRIET : interpellés après une bagarre, 02 "prétendants" d’une fille jugés pour cybercriminalité

Une jeune fille et deux jeunes hommes sont jugés pour "cybercriminalité" à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils ont comparu devant le juge, jeudi 21 juin 2024.

Une jeune fille et deux jeunes hommes sont jugés pour "cybercriminalité" à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils ont comparu devant le juge, jeudi 21 juin 2024.

03 présumés cybercriminels dont une jeune fille jugés à la CRIET. Il s'agit de deux jeunes hommes qui courtisent la même fille. Ils sont poursuivis par le parquet spécial de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme pour les faits d’« escroquerie via internet ».

 

Tout serait parti d’une bagarre entre deux jeunes hommes "prétendants" d’une même fille. Selon l’accusation, la jeune fille a invité l'un de ses deux prétendants chez l'autre. La rencontre a alors dégénéré et une bagarre s’en est suivie.

 

Des contenus téléphoniques compromettants

 

La police est intervenue pour embarquer les prétendants et la fille. La posture des prévenus a éveillé les soupçons des forces de l’ordre qui ont procédé à la fouilles de leurs téléphones.

 

Les extraits de téléphones des deux jeunes ont montré des activités de cybercriminalité. Les trois mis en cause ont été alors placés en détention provisoire et poursuivis pour escroquerie par le biais d’un système informatique.

 

Convoqués à la barre, les deux jeunes ont plaidé coupables. La jeune fille a rejeté les faits. Elle a dit ne pas se reconnaître dans les faits de cybercriminalité.

 

Les réquisitions du ministère public

 

Dans ses réquisitions, le ministère public a demandé à la Cour de relaxer la jeune fille au bénéfice du doute. Le magistrat a, par contre, proposé au juge de retenir les deux jeunes hommes dont les téléphones regorgent de données de cybercriminalité dans les liens de la prévention. Il a suggéré qu’ils soient condamnés à cinq ans de prison dont trois ans ferme et un million de FCFA d’amende chacun. 

 

L’avocat des prévenus, maître Augustin Abalo, a plaidé la relaxe pure et simple de ses clients.

 

Le délibéré du dossier est renvoyé au 18 juillet 2024.  

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