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Malanville : 02 jeunes arrêtés en possession d’un colis de treillis et rangers jugés à la CRIET

Malanville : 02 jeunes arrêtés en possession d’un colis de treillis et rangers jugés à la CRIET

Deux jeunes ont été écoutés par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils sont poursuivis après avoir été interpellés en possession de plusieurs tenues militaires à Malanville.

Deux jeunes ont été écoutés par les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Ils sont poursuivis après avoir été interpellés en possession de plusieurs tenues militaires à Malanville.

Deux jeunes hommes devant la CRIET pour présumée « appartenance à une organisation terroriste ». Ils ont comparu, jeudi 11 juillet 2024, dans un dossier de présumé collaboration avec des terroristes dans le nord du Bénin et au Niger. Selon l’accusation, les deux mis en cause ont été interpellés en possession d’un colis contenant des tenues militaires.

 

D’après les éléments présentés lors de l'audience devant la juridiction spéciale, il a été retrouvé en leur possession dix treillis et sept chaussures rangers bien emballés transportés par un tricycle à Malanville. Le conducteur du tricycle, un piroguier et son apprenti ont été arrêtés après la découverte. Mais le jeune apprenti a été relaxé lors des enquêtes préliminaires. Son "patron" et le transport du colis ont été placés sous mandat de dépôt. Ils sont accusés de vouloir aller livrer le colis à des terroristes.

 

Colis en transite vers le fleuve Niger

 

Les deux prévenus ont été écoutés à l’audience du jeudi 11 juillet 2024 sur ce qui leur est reproché. Le conducteur a nié toute accointance avec les propriétaires du colis. Selon sa déposition, il a été sollicité par un "petit" qu’il reconnaît comme l’apprenti de son co-prévenu pour l’aider à transporter le colis au bord du fleuve. Il a dit que le patron était également présent quand il a chargé le colis dans son tricycle. Celui que les deux prévenus appellent apprenti « n’est moins qu’un jeune qui trouve de clients au piroguier, un adolescent qui l’aide à remplir sa barque moyennant des commissions ».

 

Le conducteur a déclaré n’avoir aucune idée du contenu du colis. Son objectif, a-t-il insisté devant la Cour, était de vite ramener le colis parce qu’il avait trois clients à bord du tricycle. Il dit qu’il passait quand le "petit" en panne l’a sollicité en présence de son patron. Le jeune conducteur a confié que le petit apprenti se faisait assister par son patron avec le système "d’accrochage de pieds" entre deux motos pour le dépannage.

 

A son tour, le piroguier a rejeté la propriété du colis. Il a reconnu que c'est un apprenti qui a confié le colis au conducteur du tricycle mais il ne connaît pas le propriétaire. Il a également reconnu que sa pirogue devait transporter le colis de l’autre côté du Niger. Les deux prévenus ayant refusé la paternité du colis, le juge a demandé que le "petit" soit convoqué pour clarifier la Cour. Le procès est renvoyé au 24 octobre 2024 pour faire comparaître le "petit".

 

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