Cotonou est en train d’être sauvée de l’inondation. Une partie des travaux mis en œuvre dans le cadre de la lutte contre l’inondation a pris fin. Il s’agit des réalisations du lot 1 du Programme d’assainissement pluvial de Cotonou (PAPC). Après la réception provisoire des sites, une visite guidée a été organisée, mercredi 17 juillet 2024, au profit des professionnels des médias pour constater la fin des travaux de cette partie du programme. Ce premier lot prend en compte Akpakpa Dodomey avec le bassin Y et Sètovi avec le bassin Pa3.
Pour alimenter ces bassins de rétention, des collecteurs d’assainissement pluvial ont été construits. Ces collecteurs ont pour rôle de drainer les eaux pluviales vers ses bassins en attendant qu’elles ne rejoignent les lacs et lagunes. Au total, 1607 mètres de collecteur ont été réalisés dans ce lot 1. Plus de 1600 mètres linéaires de rues ont été également aménagés, soit 26 rues dans les deux bassins. Un grand bassin de rétention des eaux pluviales d’une capacité de 105 000 m³ est construit. Pour la protection de la faune et de la flore, il a été aménagé des réserves d'habitats naturels et de la restauration des zones humides dans le bassin Pa3.
Selon le Directeur général adjoint de l’Agetur, des actions ont été posées sur le plan environnemental. « Toutes les voies pavées ont été bordées d’alignement d’arbres », a-t-il déclaré en ajoutant que les populations ne souffriront pas de problème de lumière sur ces voies. Toutes les voies sont éclairées par des panneaux solaires.
Le coordonnateur du Programme PAPC, Oswald Gangbo apprend que les travaux d’exécutions dans le lot 1 ont coûté un total de 17 094 082 367 Fcfa. Il a indiqué que plusieurs autres lots sont encore en chantier pour régler la question de l’inondation à Cotonou.
Ces réalisations sont un soulagement pour les populations qui vivent les affres de l’inondation. Portant les voix des premières bénéficiaires de ces travaux à Akpakpa Enagnon, le chef quartier, Grégoire Djidonou a exprimé ses gratitudes à l’endroit du président Patrice Talon.
Selon lui, les voies d’accès dans son quartier étaient remplies de trous et sont presque impraticables en période de pluies. « Ils nous ont fait des pavés jusqu’au quartier Jack et des un grand collecteur d’eau », s’est-il réjoui en clamant que les difficultés d’impraticabilité des rues sont conjuguées au passé.
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