
L’ex-DG de GAPOB a comparu lundi 12 août 2024 à la CRIET. Placé en détention provisoire après sa présentation au procureur spécial, l’ex-directeur a été inculpé par la Cour.
Poursuivi pour détournement présumé de 228 millions de FCFA et « blanchiment de capitaux », Dayane Amadou a plaidé non coupable. Il n'a pas reconnu les faits qui lui sont reprochés. L’ex-DG n’est pas le seul prévenu du dossier. Il est poursuivi avec quatre (4) personnes. Mais contrairement au directeur, ses co-prévenus sont placés sous convocation.
Règlement du préjudice
Après l’audition des prévenus à la barre, les avocats de la défense ont informé la Cour que le principal prévenu a désintéressé totalement la partie civile. Des bordereaux des paiements ont été communiquées à la Cour. Selon les avocats de la défense, ce sont les associés de GAPOB qui ont payé les 228 millions francs CFA.
Un acte qui, soutiennent-ils, prouve que ces associés ont "encore confiance" en leur directeur. Compte tenu de ces nouvelles pièces dans le dossier, les avocats ont sollicité la mise en liberté provisoire de leur client.
Interpellé par la Cour sur cette requête de la défense, le ministère public a accepté la mise en liberté provisoire du prévenu. Mais le premier substitut du procureur spécial a demandé de faire injonction au prévenu d’accepter qu’une contre expertise soit faite dans le dossier. Selon lui, il avait résisté à l’enquête.
Il est reproché à Dayane Amadou des faits d’abus de confiance et blanchiment de capitaux. Son interpellation est la conséquence d’une plainte datant de 2023 des ayants droit de la pharmacie Oganla à Porto-Novo après un audit de gestion.
Après les débats du jour, la Cour s'est retirée pour délibérer. Mais à la reprise, le dossier a été renvoyé au 14 août 2024. Et pour cause, la partie plaignante dit n'avoir pas encore eu confirmation de sa banque par rapport aux versements évoqués par la défense.
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