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Lutte contre les crimes économiques et financiers: à Cotonou, le GIABA forme des journalistes ouest-africains en investigation

Lutte contre les crimes économiques et financiers: à Cotonou, le GIABA forme des journalistes ouest-africains en investigation

A Cotonou, capitale économique du Bénin, s’est ouvert lundi 12 août 2024, un atelier de formation régionale sur le journalisme d’investigation sur les crimes économiques et financiers. De trois jours, la formation est organisée par le Groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest.

A Cotonou, capitale économique du Bénin, s’est ouvert lundi 12 août 2024, un atelier de formation régionale sur le journalisme d’investigation sur les crimes économiques et financiers. De trois jours, la formation est organisée par le Groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest.

Les crimes économiques et financiers devraient être bientôt plus documentés dans les médias en Afrique de l’Ouest. Trente-cinq (35) professionnels des médias (télévision, radio, presse écrite, presse en ligne) du public et du privé des Etats membres de la CEDEAO sont en formation sur le journalisme d’investigation sur les crimes économiques et financiers. Initiée par le Groupe intergouvernemental d’actions contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), la formation régionale se tient à Cotonou, capitale économique du Bénin. 

 

L’atelier vise à construire une alliance solide avec les médias de manière concertée pourune diffusion efficace des questions de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il a, entre autres, pour objectifs de permettre aux participants d’acquérir les techniques de recherche d’information et d’investigation et de favoriser, au sein des médias, la culture de l’investigation sur les pratiques de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme. 

 

La formation régionale est prévue pour durer trois jours. Pendant la durée de la formation, les journalistes provenant des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) seront outillés sur les techniques investigations sur les crimes économiques et financiers. La rencontre se veut être un cadre d’échanges, de discussions et de partage d’expériences au sein du réseau des journalistes en vue d’une meilleure diffusion de l’information sur les dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. 

 

A l’ouverture de l’atelier, Timothy Melaye, représentant du directeur général du GIABA, a expliqué que cette formation régionale est très cruciale, dans le cadre des efforts de l’institution qu’il dirige pour assurer une région prospère et sans criminalité. Institution spécialisée de la CEDEAO, le GIABA, organisme régionale de type GAFI, a pour mandat de protéger les économies des Etats membres contre le blanchiment des produits du crime et de lutter contre le financement du terrorisme et le financement de la prolifération.

 

La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a souligné Timothy Melaye, n'est pas une affaire d'une seule corporation. Mais il a expliqué que les journalistes ont un rôle important. « La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ne peut être efficace sans l’implication active des médias, qui ont la double capacité d’éduquer le public sur la menace du blanchiment de capitaux et d’enquêter directement et de traquer les personnes impliquées », a-t-il fait remarquer.  

 

Premier substitut du procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, représentant du Garde des Sceaux, Armand Hounguè a salué la tenue de cette session de formation qui n’est pas la première. Le magistrat espère qu’à terme, des productions journalistiques qui renseignent sur la réalité des faits de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme avec le lexique qui va avec. 

 

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