societe

Affaire supposé Frère Hounvi : première réaction officielle du Togo, des mandats d’arrêt émis

Affaire supposé Frère Hounvi : première réaction officielle du Togo, des mandats d’arrêt émis

La justice togolaise a émis des mandats d’arrêt contre quatre béninois soupçonnés d'avoir opéré ''l’enlèvement'' à Lomé de Steve Amoussou, supposément considéré comme étant le célébre chroniqueur Frère Hounvi.

La justice togolaise a émis des mandats d’arrêt contre quatre béninois soupçonnés d'avoir opéré ''l’enlèvement'' à Lomé de Steve Amoussou, supposément considéré comme étant le célébre chroniqueur Frère Hounvi.

Steve Amoussou

Steve Amoussou

Quatre béninois recherchés par la justice togolaise dans l'affaire de supposé Frère Hounvi. Dans la nuit du 12 au 13 août 2024, Steve Amoussou, a été enlevé par quatre individus encagoulés alors qu’il était sorti faire une course dans son voisinage à Lomé. Transporté à Cotonou, il a été présenté à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) puis placé sous mandat de dépôt. 

 

Selon un communiqué lu à la télévision nationale togolaise dans le journal de 13H, dimanche 25 août 2024, le procureur de la République du tribunal de Lomé a émis un mandat d’arrêt international contre les quatre supposés ravisseurs de Steve Amoussou. Les mandats ont été émis suite à une enquête préliminaire menée par le service de recherche et d’investigation criminelle. Cette enquête, précise le document, a permis de constater qu'au total, six personnes étaient impliquées dans l’opération. Parmis elles, quatre Béninois entrés en territoire togolais le 10 août 2024. Trois d’entre elles auraient été identifiées comme Ouanilo Fagla Medegan, directeur du Centre national d’investigations numériques (Cnin), Géraud Gbaguidi alias Jojo, présenté comme membre du staff managérial du chanteur Vano Baby et Gnandaho Gimmy, athlète des arts martiaux. 

 

Une esthéticienne de nationalité béninoise, établie à Lomé et un conducteur de taxi de nationalité togolaise seraient aussi impliqués dans le dossier, selon le procureur. Les deux ont été écoutés par le parquet de Lomé puis placés sous mandat de dépôt le 23 août 2024. Ils sont poursuivis pour ''complicité des faits d’enlèvement ou séquestration'' au sens des articles 283 et 284 du nouveau code pénal du Togo. 

 

Pour la justice togolaise, l’enlèvement de Steve Amoussou est une violation flagrante du droit international et des règles en matière de coopération pénale internationale.

 

Les premiers jours ayant suivi les événements de la nuit du 12 au 13 août à Lomé, Steve Amoussou a été presénté par une partie de l'opposition béninoise et ses avocats dont Me Aboubacar Baparapé comme étant Frère Hounvi, celèbre web chroniqueur, très critique envers le régime Talon.  Le discours a changé après la première comparution du concerné devant le procureur spécial de la Criet. Selon son avocat, devant le procureur, Steve Amoussou ne se serait pas reconnu comme Frère Hounvi. Après son audition par le procureur, Steve Amoussou a été déposé en prison. Selon Peace FM, il est poursuivi pour harcèlement par voie électronique, initiation et publication de fausses nouvelles par le biais des réseaux sociaux et provocation directe à la rébellion.

0 commentaire

0 commentaire