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Réforme de la chefferie traditionnelle au Bénin : le gouvernement explique sa démarche

Réforme de la chefferie traditionnelle au Bénin : le gouvernement explique sa démarche

Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement a apporté des explications sur la réforme de la chefferie traditionnelle, entreprise avec l’introduction d’un projet de loi à l’Assemblée nationale.

Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement a apporté des explications sur la réforme de la chefferie traditionnelle, entreprise avec l’introduction d’un projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le gouvernement du Bénin a entrepris reformer la chefferie traditionnelle. Pour cela, il a décidé d’introduire, mercredi 4 septembre 2024, un projet de loi à l’Assemblée nationale. Dans  l’émission Question d’Actualité, sur Eden Tv dimanche 08 septembre 2024, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a expliqué qu’un travail minutieux été fait. Une commission a été mise en place et à travailler pendant environ deux ans. Cette commission a produit un rapport dans lequel elle a fait le point de l’existant. Le gouvernement s’est appuyé sur cette carte de la chefferie traditionnelle existante pour la réforme. 


Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué qu’avec ce qui est consigné dans le projet de loi, « demain ou après-demain, on admettrait plus qu’un autre royaume surgisse là, un chef coutumier apparaisse ici pour dire que mes ancêtres avaient érigé ceci, et cela ».  « Après l’assurance que les acteurs de la chefferie traditionnelle ont eu à travers la constitutionnalisation de leur entité, la loi vient maintenant faire les précisions qu’il faut », soutient-il. Et à partir de ce moment, informe le porte-parole, « la Chambre nationale de la chefferie traditionnelle sera instituée pour prendre en charge la gestion de leur prérogative ». 


Il précise que la réforme ne fera pas disparaître ce qui existe déjà. Sinon, « ce serait entraîné des problèmes sociaux, parfois incommensurables », relève-t-il.

 

Le porte-parole est sûr qu’il n’y aura pas de contestation avec la réforme. D’abord, explique-t-il, la commission technique est une commission multidisciplinaire. Ensuite, cela a été une démarche participative parce que la commission ne pouvait pas rester en vase clos dans un bureau à la Présidence pour faire le travail. Il estime que les membres de la commission ont discuté avec les acteurs.  

 
Dans le cadre de la réforme, une commission technique a été installée le 27 mai 2022 par le chef de l’Etat, Patrice Talon. La mission qui avait été assignée à cette commission était de deux ordres. Elle devait élaborer des actes nécessaires à la réforme de la chefferie traditionnelle pour engager le travail de définition préalable du concept de chefferie traditionnelle. Elle a également en charge l’organisation, la structuration et le mode de succession de la chefferie traditionnelle.

 

 

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