Peine de mort pour 37 personnes arrêtées en République Démocratique du Congo pour tentative de coup d’État contre Felix Tchishekedi. Le tribunal militaire de Kinshasa a rendu son verdict, vendredi 13 septembre 2024, dans cette affaire dans laquelle 51 personnes ont été inculpées. Selon RFI, ces prévenus sont pour la plupart employés ou propriétaires de l'auberge que louait Christian Malanga.
Dans sa décision, le tribunal militaire a reconnu 37 prévenus coupables des faits de terrorisme, attentat, association des malfaiteurs et détention illégale d’armes et munitions de guerre. Les prévenus sont également condamnés solidairement à verser 50 millions de dollars de dommages et intérêts à l'État.
Un expert militaire congolais de l’Agence nationale des renseignements a été reconnu par la justice militaire comme étant un « concepteur » et « auteur intellectuel » de ce putsch manqué. 13 autres personnes ont été acquittées. Parmi les 37 prévenus condamnés figurent 03 Américains et un Belge.
Décision contestable
Après le verdict du juge, les avocats de la défense ont annoncé qu’ils vont faire appel de la décision. « C'est un jugement annulable au degré d'appel et nous allons former appel d'ici 5 jours pour que la cour militaire examine de nouveau et réforme le jugement de condamnation », a fait savoir Richard Bondo, un des avocats de la défense.
Selon l’avocat, ses clients sont condamnés à « une peine abolie depuis 2006 » en RDC. « La constitution de la République a aboli toutes les dispositions législatives contraires à elle », a-t-il.
Il est reproché aux personnes condamnées d'avoir organisé un coup d'État contre le président congolais Félix Tchishekedi le 19 mai 2024. Même si le coup à été dejoué, la justice congolaise a décidé de sanctionner les personnes impliquée dans cette affaire.
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