Le Bénin n’est pas épargné par la montée des eaux dans la sous région ouest-africaine. Au Nord du pays, l'alerte est au rouge dans les villes de Malanville et de Karimama. Ce sont deux villes situées au Nord-Est du pays, au bord du fleuve Niger, à la frontière avec le Niger au sein du département de l'Alibori. L'alerte est donnée par le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique, Alassane Seidou dans un communiqué signé le 12 septembre 2024.
Dans son message, il rappelle que « les fortes précipitations enregistrées ces derniers temps dans la sous-région et au Bénin engendrent progressivement la montée des eaux dans les bassins des fleuves Niger, Ouémé et Mono occasionnant ainsi des inondations dans certaines communes ».
Selon le ministre, en dépit des sensibilisations et des mesures de réduction des risques de catastrophe prises aussi bien par les services techniques du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique que par les autorités préfectorales et communales, certains citoyens continuent de faire preuve d'imprudence en adoptant des comportements à risque. Pour inverser cette tendance, Alassane Seidou revient sur quelques bons gestes à adopter au public dont voici ci-dessous la substance :
- respecter les mesures prises par les autorités político-administratives compétentes notamment, celles relatives aux évacuations des personnes et des biens vers des familles d'accueil plutôt que sur les sites d'accueil;
- suivre régulièrement les émissions radiophoniques locales et appliquer les consignes données par les autorités compétentes;
- éviter la traversée des cours d'eau et les transports fluviaux nocturnes avec des barques surchargées en violation de la réglementation sur le transport fluvial;
- s'abstenir de se baigner dans les cours d'eau ou d'y faire ses besoins;
- éviter de faire usage des eaux contaminées comme eaux de boisson; ne pas vivre dans des maisons en ruine ou dans des habitations susceptibles de s'écrouler sous l'effet des eaux ou celles dont les fils électriques sont immergés;
- appeler en cas de nécessité le numéro vert 166, pour recevoir de l'aide ou dénoncer les comportements à risques.
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