Des prévenus recouvrent leur liberté dans le dossier ‘’Général Faleti’’. Le 23 janvier 2020, la police républicaine a procédé à l’arrestation de Faleti Biaou Ayodélé à Parakou, principale ville du nord Bénin. L’homme autoproclammé général était recherché pendant plusieurs mois après de violents affrontements à Savè pendant la période des élections législatives contestées par l’opposition. Il est soupçonné d’être l’un des principaux instigateurs des violences électorales meurtrières de 2019. Il s’illustrait par des menaces d'atteinte à la vie et aux familles des hommes en uniformes, notamment la police et l’armée.
Arrêté, il a été transféré à la brigade économique du Bénin avant d’atterrir à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui a délivré un mandat de dépôt à son encontre ainsi qu’à 10 personnes poursuivies dans le dossier. La juridiction spéciale les accuse d‘’actes de terrorisme, vente illégale d’armes à feu et de munitions ; ainsi que complicité d’actes de terrorisme’’.
Selon les informations de BIP radio, la commission d’instruction de la CRIET a prononcé, lundi 30 septembre 2024, un non-lieu partiel en faveur de neuf des coaccusés du Général Falleti. Seuls Falleti Biaou Ayodélé et un co-accusé restent en prison en attendant leur procès.
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