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A l’ONU, le ministre béninois Adjadi Bakari relève un "défi majeur qui menace le monde"

A l’ONU, le ministre béninois Adjadi Bakari relève un "défi majeur qui menace le monde"

Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari a relevé, samedi 28 septembre 2024, au cours du débat général de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, une menace actuelle pour le monde.

Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Olushegun Adjadi Bakari a relevé, samedi 28 septembre 2024, au cours du débat général de la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, une menace actuelle pour le monde.

Shegun Bakary Adjadi, ministre es Affaires étrangères du Bénin

Shegun Bakary Adjadi, ministre es Affaires étrangères du Bénin

La pauvreté est une menace pour le monde. C’est l'un des éléments à retenir du discours du ministre béninois des Affaires étrangères, Shegun Bakary Adjadi, samedi 28 septembre 2024, au cours du débat à la 79e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies. 

 

Selon le ministre, en dépit des foyers de tension un peu partout dans le monde, il ne faut jamais perdre de vue « un autre défi majeur qui menace l’avenir de notre monde : la pauvreté sous toutes ses formes ». Il a notamment relevé qu’à cinq ans de l’échéance de 2030, « il est douloureusement clair de constater que nous n’atteindrons pas les Objectifs de développement durable ».

 

Cet état de chose ne doit néanmoins pas dissuader de continuer à faire la lutte contre pauvreté. Parce que, soutient Shegun Adjadi Bakari , « le combat contre la pauvreté reste l’un des plus grands défis de notre époque ». Selon lui, sans ce combat, « il n’y aura ni paix véritable, ni stabilité durable ».

 

Il a ensuite souligné que l’Afrique est l’avenir du monde. Ce continent, fait savoir le ministre, dans quelques décennies, sera le foyer d’un quart de l’humanité. « Nos jeunes, porteurs d’une créativité immense, et nos ressources naturelles en font un atout indispensable pour l’avenir de la planète », précise-t-il. Mais, si ce potentiel doit devenir réalité, il faut impérativement « éradiquer la pauvreté » sur le continent. C’est pourquoi le ministre béninois des Affaires étrangères estime qu’il est urgent d’agir, car « chaque année de retard compromet cet avenir ». 

 

Le ministre énonce quelques questions qu’il convient que l’ensemble des Africains de se poser. « Dans vingt-cinq ans lorsque nos pays auront pour la plupart un siècle d’existence, serons-nous encore à débattre de l’accès à l’eau potable, à l’électricité, à la santé et à l’éducation ? Ou aurons-nous enfin franchi le cap qui permettra à chaque Africain de vivre dans la dignité ? ». Le ministre est convaincu que c’est maintenant le temps de l’action.

 

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