Grand soulagement pour un policier poursuivi à la CRIET pour les faits de trafic d’influence. La Cour n’a pas suivi les réquisitions du ministère public sur la peine d’emprisonnement dans ce dossier. Elle a considérablement réduit la peine proposée par le substitut du procureur à l’encontre du fonctionnement de police.
Lors de ses réquisitions le 16 janvier 2024, le magistrat a requis quinze (15) ans de prison ferme contre le prévenu et cinq millions de FCFA d’amende. Le ministère public lui reproche d’avoir porté atteinte à l’image de la justice.
Le policier a été arrêté et placé en détention provisoire pour s’être fait passé pour un proche du procureur spécial de la CRIET. Avec cette supposée proximité avec le chef du parquet de la juridiction spéciale, il a perçu un million de FCFA chez un usager dont le père était en garde-à-vue.
Le policier a promis au fils du gardé-à-vue d’user de ses relations pour libérer son père. Mais il n’a pas honoré sa promesse et le gardé-à-vue a été déposé. L’enfant qui espérait voir son père, arrêté dans une affaire domaniale à Porto-Novo, en liberté a constaté qu’il s’est davantage éloigné de la maison. Il a donc saisi la justice.
Dans sa décision ce mardi 11 février 2025 et après plusieurs renvois du délibéré, la Cour a reconnu la culpabilité du policier. La Cour a prononcé à son encontre une peine d'emprisonnement ferme de dix-huit (18) mois. Le juge a condamné le fonctionnaire de police à payer une amende de cinq (5) millions de FCFA.
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