Un fait ahurissant. À Locodjro, dans la commune d’Attecoubé, Déborah Koffi, apprentie couturière, âgée de 18 ans, a frôlé la mort. Son petit ami a tenté de lui ôter la vie.
Les faits se sont déroulés dans la nuit du jeudi 6 au vendredi 7 février 2025. Alors qu’elle s’attendait à passer un moment d’intimité avec son petit ami Mamadou Ba, elle fut horrifiée. « On est parti à l’hôtel. Quand on est arrivé là-bas, il est allé sous la douche. A son retour, il m’a déshabillé », a-t-elle conté à Life TV.
Le copain aurait dissimulé un couteau à cran d’arrêt et s’en est pris brutalement à l’adolescente. Violentée, la jeune fille reste inconsciente pendant quelques minutes.
Quand la victime s’est réveillée, elle se rend compte qu’elle baignait déjà dans son sang. « Quand je me suis réveillée, j’ai vu le sang sur le lit et parterre. J’ai commencé par crier. J’ai dit (…) pardon, il ne faut pas me tuer. »
Ce sont les cris déchirants de Déborah qui ont alerté les employés du motel. « Ils sont venus prendre une chambre pour une durée de 60 min. Quelque temps après, nous avons commencé par entendre des cris dans la chambre », a indiqué le gérant des lieux.
A ces cris, le gérant affirme être allé toquer à la porte de la chambre pour voir ce qui s'y passait. « Le jeune homme a répondu qu’il arrivait sans s’exécuter. Pendant ce temps, l'adolescente continuait de crier. Nous avons dû défoncer la porte », poursuit-il.
Une fois la porte défoncée, le gérant apprend avoir constaté qu'il y avait du sang partout dans la chambre. Le mis en cause s'est enfui. Mais sa cavale a été de courte durée.
Une photo du copain en cavale a été diffusée sur les réseaux sociaux où l'affaire a suscité l'émoi. Dans sa fuite, le copain fugitif a été reconnu, le lundi 10 février 2025, par des habitants d'Affienou, un village situé près de Maféré, dans le département d'Aboisso.
L’alerte a été donnée à la gendarmerie nationale dont les éléments se sont dépêchés dans le village pour mettre le jeune-homme aux arrêts, selon le média ivoirien Linfodrome.
Les motifs de la barbarie du jeune-homme restent encore flous. L’affaire a été confiée à la police criminelle.
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