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Escroquerie présumée en parcelle à Porto-Novo : le 2è adjoint au maire fait de nouvelles accusations contre un ex-collaborateur

Escroquerie présumée en parcelle à Porto-Novo : le 2è adjoint au maire fait de nouvelles accusations contre un ex-collaborateur

A la CRIET, s'est tenu jeudi 27 février 2025, une nouvelle audience dans le cadre du procès de présumée d’escroquerie en parcelles à Porto-Novo. A l'occasion, Alin Tozo, 2e adjoint au maire en cause dans ce dossier, a fait de nouvelles accusations contre un ancien collaborateur.

A la CRIET, s'est tenu jeudi 27 février 2025, une nouvelle audience dans le cadre du procès de présumée d’escroquerie en parcelles à Porto-Novo. A l'occasion, Alin Tozo, 2e adjoint au maire en cause dans ce dossier, a fait de nouvelles accusations contre un ancien collaborateur.

Une nouvelle audience dans le dossier d'escroquerie présumée en parcelle à Porto-Novo. Mis en cause dans cette affaire, le 2è adjoint au maire de Porto-Novo, Alin Tozo, et ses quatre coaccusés ont comparu, jeudi 27 février 2025, devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) la suite de leur procès.

 

Dans cette affaire d'escroquerie présumée en parcelle, l'autorité communale de la capitale béninoise et ses coaccusés sont poursuivis pour les faits d’ « abus de fonctions et de complicité d’abus de fonctions ».

 

Il était prévu à l’audience de ce jeudi 27 février, les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats. Mais à l’évocation de la procédure, la Cour a constaté l’absence de plusieurs conseils de la défense. Elle a donc décidé de faire une remise de cause pour permettre aux prévenus de bénéficier de leur défense.

 

Des documents signés inconsciemment

 

Avant le renvoi du dossier, le deuxième adjoint au maire de Porto-Novo a demandé la parole au juge. Alin Tozo a clamé une fois encore son innocence. Il a fait savoir qu’après ses investigations, il a découvert que son ancien collaborateur de la commission des affaires domaniales à la mairie lui a glissé plusieurs dossiers de compulsion de parcelles qu’il a signés sans le savoir. Le principal prévenu dans cette procédure a indiqué avoir dénombré douze (12) dossiers dont il a les preuves.

 

L’adjoint au maire a brandi des pièces comme étant les preuves qui justifient ses déclarations. Le collaborateur en question n’est pas poursuivi dans le dossier. Mais il avait été écouté en tant que sachant dans le dossier.

 

La Cour a souhaité que ce collaborateur soit présent pour écouter et répondre aux accusations de Alin Tozo. Le juge a alors renvoyé le dossier au 27 mars 2025 pour convoquer l’ex-collaborateur de l’adjoint au maire. L'audience à venir devrait permettre également au ministère public de faire ses réquisitions. La défense des mis en cause devrait certainement avoir la parole pour ses plaidoiries.

 

Une affaire de 600 000 FCFA

 

Dans ce dossier, le 2e adjoint au maire de Porto-Novo et ses coaccusés se sont retrouvé devant la justice suite à la perception d'une enveloppe de 600 000 FCFA. Selon l’accusation, le 2è adjoint au maire aurait reçu l’enveloppe d'argent en cause pour valider des dossiers de parcelles devant bénéficier de récasement. 

 

Devant la Cour, Alin Tozo a reconnu avoir pris l’enveloppe. Mais il assure qu'il l'a transmis l'enveloppe contenant les billets de banque aux deux membres de la commission dont l’ex-collaborateur, président de la commission, et le chef de service affaire domaniale à l'époque. Les deux destinataires de l'enveloppe, a ajouté l'adjoint au maire, ont refusé l’argent.

 

D’après la déposition de l’adjoint au maire à la l’audience du jeudi 20 juin 2024, l'argent a été retourné à son propriétaire. Mais la victime présumée a indiqué qu’elle n’a rien vu, ni son argent ni la compulsion du dossier de sa parcelle. Il a décidé de saisir la justice.

 

Dans ce dossier, le 2è adjoint au maire est poursuivi avec le chef service affaires domaniales de la mairie de Porto-Novo au moment des faits, un collaborateur extérieur du chef service affaires domaniales et deux autres personnes dont une veuve.

 

La femme aurait bénéficié d’une des parcelles mise en cause de la part de l’ancien C/SAD en cadeau d'amoureux. Les faits reprochés Alin Tozo et ses co-prévenus remontent à 2020.

 

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