societe

Fait chevalier de l’ordre national du Bénin, Serge Nonvignon reçoit sa distinction avec émotion et engagement

Fait chevalier de l’ordre national du Bénin, Serge Nonvignon reçoit sa distinction avec émotion et engagement

Nommé fin janvier 2025 par le président de la République, grand-maitre des ordres nationaux du Bénin, pour être élevé au grade de chevalier de l'ordre national, Serge Nonvignon, responsable relations médias radio à la Direction de la communication à la présidence de la République du Bénin, a reçu sa distinction. La cérémonie a eu lieu le jeudi 15 mai 2025 à Cotonou.

Nommé fin janvier 2025 par le président de la République, grand-maitre des ordres nationaux du Bénin, pour être élevé au grade de chevalier de l'ordre national, Serge Nonvignon, responsable relations médias radio à la Direction de la communication à la présidence de la République du Bénin, a reçu sa distinction. La cérémonie a eu lieu le jeudi 15 mai 2025 à Cotonou.

Serge Nonvignon et Édouard Loko, Cotonou 15 mai 2024

Serge Nonvignon et Édouard Loko, Cotonou 15 mai 2024

Un dévouement récompensé. Le nom de Serge Nonvignon est désormais inscrit dans les annales de l'ordre national du Bénin en tant que chevalier.

 

C'est le président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Édouard Loko, grand-croix de l'ordre national, qui a été délégué par la grande chancelière de l'ordre national pour décorer Serge Nonvignon.

 

En tant que parrain du récipiendaire Serge Nonvignon, il a retracé le parcours d’un « homme de valeur dont le dévouement et les réalisations forcent l'admiration. » 

 

« Cher Serge, tu es un modèle d'engagement et de réussite. Ton travail acharné, ton intégrité et ta contribution au rayonnement de notre nation sont une source d'inspiration pour la jeune génération », a ajouté le président de l'institution de régulation des médias au Bénin.

 

Un journal posé, une annonce discrète et l’étincelle s’alluma

 

Dans un discours empreint d’émotion, le récipiendaire est revenu sur les origines de sa vocation de journaliste. Cette vocation, il la doit en grande partie à son feu père, Augustin Ahoya Nonvignon.

 

« Chaque soir, il rentrait à la maison avec des journaux et des magazines, nous incitant, mes frères et moi, à découvrir le monde à travers leurs pages », a confié Serge Nonvignon d'une voix tremblante.

 

Ému, il n'a pas pu retenir ses larmes. Le public ovationne, comme pour dire : « Tiens bon, tu as notre soutien. » Galvanisé par les acclamations, l'heureux du jour trouve la force de poursuivre.

 

En 1998, apprend-il, une annonce dans “Le Matinal”, proposant un programme d’immersion intitulé « Médias vacances », va sceller le destin de Serge.

 

En partageant cette envie avec son père, celui-ci lui répond : « Je voudrais bien voir avant d’y croire. » Mais le destin en décidera autrement. Une maladie brutale l’emportera quelques mois plus tard, sans qu’il ait eu le temps d’assister à l’éclosion de cette vocation.

 

« C’est pourquoi cette distinction, je la reçois aujourd’hui comme un hommage vibrant à sa mémoire. Elle lui est dédiée autant qu’à moi », a déclaré Serge Nonvignon, dans un moment suspendu entre douleur intime et reconnaissance publique.

 

Il n'a pas manqué de dire sa gratitude à sa défunte mère, qui a fait preuve de courage et d'abnégation pour élever ses enfants après la disparition de son époux.

 

Ses remerciements sont également allés à l'endroit du chef de l'État, de ses mentors, ses collaborateurs, ses collègues, son épouse et sa famille, qui selon lui est son socle.

 

Conscient que cette distinction ne marque pas une fin, mais « un appel fort » à continuer à se dépasser, le nouveau chevalier de l'ordre national compte poursuivre son chemin avec « la même intégrité, le même zèle », au service de l’information et de notre nation.

 

Il s'est alors engagé solennellement « d’en être digne et de porter haut les idéaux de l’Ordre national du Bénin ».

 

Cette cérémonie de distinction honorifique intervient suite au décret n° 2025-034 du 29 janvier 2025 du chef de l'État, Patrice Talon.

 

0 commentaire

0 commentaire