Claudine Prudencio, présidente du Rassemblement national (RN)
« Quand la dignité est travestie, quand la loyauté est instrumentalisée, il faut parler clair, droit, et debout.» Claudine Prudencio n’entend laisser personne ternir son image encore moins travestir sa dignité. Dans un post sur sa page Facebook, jeudi 12 juin 2025, la présidente du Rassemblement nationale (RN) a alerté sur une « manipulation » qui selon elle, « mérite la plus grande vigilance ».
Selon la ministre conseillère à la santé, « depuis quelque temps, des individus mal intentionnés, mus par une soif de profit et une absence totale de scrupules, se livrent à une entreprise de manipulation » en usurpant son et évoquant des « proximités factices » avec elle.
Ces personnes malintentionnées, explique Claudine Prudencio, « approchent des citoyens, des personnalités, et même des autorités judiciaires, pour leur faire croire qu'ils agiraient » en son nom et « seraient mandatés » par elle pour « proposer des nominations à des postes de responsabilité dans la République ».
Mieux, dénonce-t-elle, ces personnes « demandent à leurs interlocuteurs de leur transférer de l'argent par Mobile Money ». Lesquelles transactions seraient au bénéfice de Claudine Prudencio ou pour des démarches qu’elle aurait ordonnées.
Dans sa publication à l’attention de l’opinion et des autorités du pays, la présidente du RN a clamé sa non implication dans une telle manœuvre manipulatrice. « Je ne m'occupe, ni de près ni de loin, du positionnement de quiconque à un poste de responsabilité dans les institutions de la République », a-t-elle martelé.
Après avoir remercié les procureurs et autres personnalités institutionnelles qui ont permis de découvrir ces manigances, la ministre conseillère a lancé un appel à l’endroit de ses compatriotes quicroient à l'intégrité dans l'action publique. « Si quelqu'un vient à vous en mon nom pour proférer des insanités ou réclamer des fonds, interpellez cette personne sans hésiter et prévenez immédiatement mes collaborateurs ou moi-même. C'est ensemble que nous devons opposer un mur d'éthique à la dérive des consciences », a-t-elle exhorté.
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