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CRIET : un couple condamné à 5 et 7 ans pour vol de 294 millions FCFA à une banque

CRIET : un couple condamné à 5 et 7 ans pour vol de 294 millions FCFA à une banque

Au Bénin, la CRIET a rendu son verdict contre une banquière accusé d’avoir volé en complicité avec son mari 294 millions de FCFA à son employeur.

Au Bénin, la CRIET a rendu son verdict contre une banquière accusé d’avoir volé en complicité avec son mari 294 millions de FCFA à son employeur.

Lourdes peines prononcées contre un couple au Bénin. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a condamné, lundi 4 août 2025, une banquière et son mari, opérateur économique, à 5 et 7 ans de prison ferme. Outre la peine privative de liberté, le couple est condamné a payé 882 millions FCFA. 

 

Le juge a également condamné le couple à solidairement payer la somme de 294 millions de FCFA à titre de dommages et intérêts à la l’institution financière. Il a aussi prononcé la confiscation de tous les biens des prévenus à l’exception du bâtiment faisant office d’habitation familiale. 

 

Ces peines ont été prononcées contre le couple pour vol de numéraires. Les deux mis en cause sont accusés d’avoir, en complicité, volé 294 millions de FCFA à une banque où l’épouse officiait. La femme en fuite après voir bénéficié d’une mise en liberté est considérée comme la principale prévenue de l’affaire.

 

Alors employée de la banque, elle aurait créé une entreprise fictive au nom de laquelle elle emprunte. Il a été révélé, selon les enquêtes, qu’elle a obtenu des prêts aux noms des clients de la banque. Son mari lui aurait été d’une aide précieuse. La banque a chiffré ses préjudices à 294 millions de FCFA.

 

Arrêté et détenu depuis 2018, il est poursuivi au même titre que son épouse en fuite devant la juridiction spéciale. Devant la CRIET, les faits ont d’abord été qualifiés de « fausse attestation et vol de numéraire et complicité de fausse attestation ». 

 

Dans le verdict prononcé lundi 4 août 2025, le juge correctionnel a requalifié les infractions de « fausse attestation et vol de numéraire et complicité de fausse attestation » en « fausse attestation et blanchiment de capitaux ». 

 

Pour avoir déjà passé sept années en détention, le mari de la banquière pourra recouvrer sa liberté. Mais il devra probablement reconstruire sa vie de plus bas. 

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