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CRIET : accusé de tentative de vente de logements sociaux de Ouèdo en ligne, un agent immobilier se défend

CRIET : accusé de tentative de vente de logements sociaux de Ouèdo en ligne, un agent immobilier se défend

La CRIET a ouvert, lundi 24 novembre 2025, le procès d’un agent immobilier accusé d’avoir tenté de vendre les logements sociaux de Ouèdo en ligne.

La CRIET a ouvert, lundi 24 novembre 2025, le procès d’un agent immobilier accusé d’avoir tenté de vendre les logements sociaux de Ouèdo en ligne.

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Arrêté et placé sous mandat de dépôt, un agent immobilier se défend dans un dossier de tentative de vente de logements sociaux de Ouèdo. Le prévenu est poursuivi pour « escroquerie via internet ». 

 

Selon l’accusation, le mis en cause a publié des annonces de la mise en vente des logements sociaux de Ouèdo dans la commune d’Abomey-Calavi. D'après les éléments exposés, lors de son procès, lundi 24 novembre 2025, le prévenu a voulu vendre un logement à 22 880 000 FCFA. Il aurait proposé une autre modalité de 97 000 FCFA par mois et pendant 25 ans. 

 

Convoqué devant le juge, le prévenu a plaidé non coupable. Il n’a pas reconnu les accusations mises à sa charge. Dans sa déposition, l’agent immobilier a expliqué avoir fait ses annonces pour intéresser de potentiels clients. Au moment de ses publications, précise-t-il, la vente n’avait encore été confiée à une structure. 

 

Il dit s’être inspiré d’un projet de 2008 et 2009 de construction de logements sociaux à Arconville à Calavi. Dans ce projet 2008, apprend le prévenu, c’était le blanc qui avait construit les logements qui les avait cédé. Et lui en tant qu’agent immobilier, il l'avait aidé à trouver des clients. 

 

Le prévenu fait comprendre qu’il était dans la même dynamique quand il a entendu le porte-parole du gouvernement annoncé que la vente des logements sociaux de Houèdo est confiée à la Société immobilière et d’aménagement urbain (SImAU). Aussitôt, il dit avoir retiré toutes ces publications de ses comptes. 

 

Le ministère public dédouane le prévenu 

 

Prenant la parole pour ses réquisitions, le substitut du procureur spécial a révélé le manque d’un élément essentiel dans la procédure qui l’empêche de requérir une condamnation contre le prévenu. Le magistrat a indiqué avoir cherché l’élément intentionnel, mais il n’en a pas trouvé. 

 

Le représentant du ministère public a alors demandé à la Cour de relaxer le prévenu et de le sortir de prison. L’avocat de la défense a salué le réquisitoire du ministère public qui disculpe son client. Le conseil a plaidé la constitution de l’infraction.

 

Le délibéré du dossier est attendu pour le 22 décembre 2025. 

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