Au Real Madrid, le mot le plus entendu par les joueurs et le staff depuis une semaine est certainement « remontada ». Jude Bellingham le confirme en conférence d’avant-match, mardi 15 avril 2025 : « la remontada est le mot le plus utilisé dans le vestiaire ces derniers jours. J’ai vu un million de vidéos sur les réseaux sociaux, et ça nous motive beaucoup. »
Depuis la lourde défaite dans l'antre des Gunners la semaine dernière, avec deux coups francs venus d'ailleurs de Declan Rice (3-0), Madrid ne pense qu’à renverser la situation lors du match retour au Bernabéu. C’est comme si la remontada était une évidence. « C’est une ambiance bizarre », a décrit Jude Bellingham. « C’est l’un des pires résultats qu’on pouvait imaginer à l’extérieur, et pour une raison ou une autre, tout le monde pense que c’est fait, et qu’on va revenir. C’est un super feeling, et ça veut dire qu’on est dans un club comme aucun autre. »
Tout le monde y croit à Madrid, à commencer par les joueurs eux-mêmes. C’est Lucas Vazquez qui l’a d’abord promis dès le coup de sifflet final du match à Londres, la semaine dernière : « S’il y a bien un club au monde qui peut le faire, c’est nous. » Et, « dès le retour en bus, on croyait déjà au fait de pouvoir continuer la compétition », raconte Jude Bellingham.
Mais comment le Real Madrid peut-il remonter trois buts en 90 minutes au Bernabéu ? D’abord, il faut que les joueurs se transcendent. L’antre du Bernabéu est fait pour cela, et les supporters savent les pousser. En entrant sur la pelouse, ce mercredi soir, les joueurs ne manqueront pas le tifo géant qui couvrira le virage sud. Un personnage représentant un roi sera visible en train de jouer aux échecs, faisant tomber des pions aux couleurs de Manchester City, de l’Atlético… et d’Arsenal.
Il faut aussi que Carlo Ancelotti parvienne à faire taire les rivalités virtuelles entre les joueurs, notamment Vinicius et Bellingham, qui pensent au Ballon d’Or. Cela permettra à ces deux joueurs de respecter davantage la discipline tactique. Il faudra également faire le bon choix des hommes de départ, surtout sur les côtés de la défense madrilène. Enfin, les joueurs d’Ancelotti doivent tirer des leçons du match aller pour éviter les fautes dans leur moitié de terrain.
À Londres, Arsenal a fait la différence sur deux coups francs de Declan Rice. Pour parvenir à renverser les Gunners, il faudra aussi marquer tôt, faire preuve de patience et de créativité par la suite. Madrid rêve en tout cas d’un grand soir, et le club souhaite rappeler qu’il est le Roi de cette compétition.
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