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CRIET: Essowé Batamoussi, juge démissionnaire, obtient l'attestation de demande d’asile en France

CRIET: Essowé Batamoussi, juge démissionnaire, obtient l'attestation de demande d’asile en France

En France, Essowé Batamoussi, le juge démissionnaire de la CRIET a obtenu l’attestation de demande d’asile après son arrivée en France.

En France, Essowé Batamoussi, le juge démissionnaire de la CRIET a obtenu l’attestation de demande d’asile après son arrivée en France.

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Essowé Batamoussi, ex-juge de la CRIET

 

Le juge Essowé Batamoussi pourrait bientôt avoir le statut de réfugié en France. Selon les informations rapportées par Le Matinal, la France a répondu favorablement à la demande de l’ex-juge de la CRIET en lui accordant le statut de réfugié. Mais les sources de Banouto expliquent qu’il ne s’agit pas encore du statut de réfugié. Il s’agirait plutôt de l’attestation de demande d’asile.

« La procédure normale peut durer jusqu’à six mois voire un an », a confié à Banouto une source au parfum de la procédure devant l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

Juge démissionnaire de la CRIET, le magistrat Essowé Batamoussi est arrivé en France il y a une dizaine de jours. Le jeudi 12 août 2021, le juge a pris rendez-vous pour déposer sa demande d’asile en France.

Juge à la chambre des libertés et de la détention de la CRIET, Essowé Batamoussi a démissionné de son poste quelques jours avant le dernier scrutin présidentiel au Bénin. Le magistrat s’est enfui du Bénin pour dénoncer la pression des autorités dans les dossiers devant la juridiction spécial notamment dans celui de l’opposante Reckya Madougou, emprisonnée par la CRIET.

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« Le juge que je suis n'est pas indépendant comme cela se devait d'être. Toutes les décisions que nous avons été amenées à prendre, l'ont été sur pression. Je citerai la dernière celle qui a vu le placement de dame Reckya Madougou en détention », a-t-il dénoncé dans une interview accordée à RFI au lendemain de sa fuite du Bénin.

Dans le dossier de Reckya Madougou, Essowé Batamoussi a-t-il confié au média français, les juges de la CRIET ont été « sollicités par la chancellerie car le dossier ne comportait aucun élément qui pouvait nous décider à la mettre en détention ». « Ce n'était pas la première fois. Il y a pas mal de dossiers où nous avons reçu les instructions de la chancellerie », a-t-il dénoncé.