Participants à la réunion de l'Appel de Tanger 2023
La mobilisation pour l’expulsion de la République arabe Saharaouie démocratique (RADS) de l’Union africaine s’agrandit. L’ « Appel solennel à l’expulsion de la pseudo-« RASD » de l’Union Africaine », dit « Appel de Tanger » signé le 4 novembre 2022 obtient de nouveaux soutiens.
Lors d’une réunion le 28 janvier 2023 à Marrakech au Maroc, trois anciens ministres des affaires étrangères de la République de Gambie, du Royaume du Lesotho et de la République de Madagascar ont apposé leurs signatures sur le document. Il s’agit notamment des anciens ministres Lamin Kaba Badjo de la République de Gambie, Lesego Makgothi du Royaume du Lesotho et de Patrick Rajoelina de la République de Madagascar.
Avec ces trois nouvelles signatures, le nombre de signataires passent à dix-neuf (19). Avant les trois nouveaux soutiens, les anciens Premiers ministres et ministres originaires de la Guinée-Bissau, du Djibouti, de la République Centrafricaine, de la Somalie, du Burkina Faso, d’Eswatini, du Bénin, des Comores, du Libéria, du Gabon, du Malawi, du Cap-Vert, du Sénégal, de la République Démocratique du Congo, de la Guinée et du Kenya avaient signé l’ « Appel de Tanger ».
Livre blanc
Au cours de leur première réunion de suivi de l’ « Appel de Tanger », les signataires ont débattu un projet de « Livre blanc » et l’ont adopté à l’unanimité, après y avoir apporté leurs contributions. Ce « ''Livre blanc'' est intitulé : « L’Union Africaine et la Question du Sahara ». Selon les signataires de l’ « Appel de Tanger », le livre, « livrable final d’une réflexion intellectuelle panafricaine profonde et inclusive », est « l’aboutissement de la Campagne panafricaine et le reflet fidèle des débats tenus lors des différentes rencontres et séminaires ».
Le ''livre Blanc'', apprennent les signataires dans un communiqué, développe un argumentaire factuel et historique irréfutable. « C’est un document juridique et politique de référence, qui matérialise une vision d’une Afrique unie et d’un panafricanisme renouvelé, loin des idéologies d’un autre temps », soulignent-ils. Il se veut un « plaidoyer ».
Au cours de la réunion, les ministres signataires de l’ « Appel de Tanger » ont réitéré leur engagement, plein et entier, à œuvrer de concert et en coordination en faveur de l’exclusion de cette entité non-étatique pseudo-« RASD » de l’Union Africaine. Ils ont estimé également que cette exclusion, « légitime d’un point de vue légal », ne doit en aucun cas être considérée comme un objectif inatteignable.
Ceci, au motif qu’elle s’insère dans une dynamique continentale et internationale favorable, où le réalisme et le pragmatisme prévalent. Mais aussi, justifient-ils, parce qu’elle représente un prérequis indispensable au retour de l’impartialité et de la crédibilité de l’Organisation panafricaine sur la Question du Sahara.
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