Il ne sera plus question d’abandon de poursuites contre les auteurs des violences basées sur le genre. Les poursuites iront désormais toujours jusqu’au bout. La présidente de l’Institut national de la femme a été un peu plus claire sur la question jeudi 7 avril 2022 à Porto-Novo. C’était au cours d’un atelier d’appropriation par les procureurs, OPJ, avocats et assistants sociaux de la loi 2021-11 du 20 décembre 2021 portant répression des infractions commises à raison des sexes des personnes et de la protection des femmes, en Républiques du Bénin. Cette rencontre a été organisée par l’Association internationale des femmes juges chapitre du Bénin (AIFJ-B).
Selon Claudine Pludencio, plus rien ne sera comme avant avec cette nouvelle loi. La présidente de l’INF a fait savoir que la loi présente des facilités dans le cadre de la lutte. « Le pouvoir de dénonciation peut s’exercer plus aisément d’une part. d’autre part, outre le pouvoir de dénonciation, l’INF a le pouvoir de se porter partie civile. Même sans le consentement de la femme victime de violences », a-t-elle insisté.
Geneviève Boco-Nadjo, lors des débats, a éclairé la l’antenne des participants sur les violences faites basées sur le genre. Selon le magistrat à la retraite, la violence physique à l’égard des hommes n’est pas dans la catégorie des violences basées sur le genre. A en croire l'ancienne vice-présidente de l’ex-CENA, cette infraction est qualifiée de « coups et blessures ». « Une infraction est qualifiée de violences basées sur le genre lorsque le sexe ‘’fort’’ exerce de violences sur le sexe ‘’faible’’ », a-t-elle expliqué.
LIRE AUSSI:
commentaire
commentaire